Test Blu-ray / La Route de l’Ouest, réalisé par Andrew V. McLaglen

LA ROUTE DE L’OUEST (The Way West) réalisé par Andrew V. McLaglen, disponible en DVD & Combo Blu-ray + DVD le 5 juillet 2024 chez Sidonis Calysta.

Acteurs : Kirk Douglas, Robert Mitchum, Richard Widmark, Lola Albright, Sally Field, Katherine Justice, Jack Elam ,Stubby Kaye…

Scénario : Ben Maddow & Mitch Lindemann, d’après le roman « la Route de l’Ouest » de A.B. Guthrie Jr.

Photographie : William H. Clothier

Musique : Bronislau Kaper

Durée : 2h02

Date de sortie initiale : 1967

LE FILM

1843, le sénateur William J. Tadlock prend la tête d’un groupe de colons désireux de commencer une nouvelle vie dans l’Ouest. Tadlock est un homme de principes et travailleur exigeant tant envers lui-même qu’envers ceux qui se sont joint à la caravane. Il se heurte à Lije Evans, l’un des colons, qui n’apprécie guère ses méthodes. Lors du périple, les familles doivent faire face aux dangers et à un semblant de justice lorsque l’un d’entre eux abat accidentellement un jeune Indien.

Un western réunissant Kirk Douglas, Robert Mitchum et Richard Widmark ??? Oui ??? Mais non…non, car La Route de l’Ouest – The Way West n’est pas ce qu’on peut appeler un bon film et cela est d’autant plus frustrant quand on voit cette affiche. La faute au producteur et vice-président responsable de la production chez United Artists qui trouvant que le premier montage de près de 2h30 était beaucoup trop long, a purement et simplement demandé au réalisateur Andrew V. McLaglen (1920-2014), ancien assistant de John Ford sur L’Homme tranquille, de William A. Wellman et de Budd Boetticher, de tailler dans sa pellicule pour en retirer au moins vingt minutes. Le problème, c’est que ce dernier a visiblement préféré retirer l’exposition de ses personnages principaux et même de certains enjeux. Du coup, le spectateur aura l’impression de prendre le train en marche, ou le convoi plutôt, de faire comme s’il connaissait déjà le Sénateur William J. Tadlock, Dick Summers et Lije Evans. Par conséquent, on se désintéresse tout du long de tout ce beau monde, d’autant plus qu’Andrew V. McLaglen rajoute toute une tripotée de seconds et de troisièmes rôles qui n’ont là encore aucune consistance et qui comblent un vide qui subsiste pendant les deux longues heures du métrage. Reste le show Kirk Douglas, qui aurait mis en scène ses propres scènes histoire d’être mieux mis en valeur que ses camarades, tandis que Robert Mitchum traverse ce récit en se demandant ce qu’il fout là. Quant à Richard Widmark, cela fait beaucoup de peine à dire, à écrire plutôt, il est tout simplement transparent du début à la fin. Dommage…

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Test Blu-ray / Les Héros de Télémark, réalisé par Anthony Mann

LES HÉROS DE TÉLÉMARK (The Heroes of Telemark) réalisé par Anthony Mann, disponible en DVD et Blu-ray depuis le 21 septembre 2022 chez LCJ Editions & Productions.

Acteurs : Kirk Douglas, Richard Harris, Ulla Jacobsson, Michael Redgrave, David Weston, Sebastian Breaks, Maurice Denham, Anton Diffring…

Scénario : Ivan Moffat & Ben Barzman, d’après le roman de John Drummond (But for These Men) et le roman de Knut Haukelid (Skis Against the Atom)

Photographie : Robert Krasker

Musique : Malcolm Arnold

Durée : 2h10

Date de diffusion initiale : 1965

LE FILM

Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands produisent de l’eau lourde à Télémark en Norvège dans le but de fabriquer la bombe atomique. Les forces britanniques délèguent un petit commando qui a pour mission de s’introduire dans l’usine de Télémark afin de détruire la dangereuse production ennemie.

Les Héros de TélémarkThe Heroes of Telemark est le dernier long-métrage réalisé par Anthony Mann, qui décédera en 1967 lors du tournage de Maldonne pour un espion, qui sera ensuite repris par Laurence Harvey, alors en tête d’affiche. Cette petite référence du film de guerre s’inspire une fois de plus d’une histoire vraie, un exploit qui avait d’ailleurs déjà donné naissance à La Bataille de l’eau lourde, semi-documentairede Jean Dréville et Titus Vibe-Müller, sorti en 1948. Une opération qui avait été menée en plusieurs étapes grâce à une collaboration entre français, norvégiens et anglais, ce que nous dévoile (même si tout a été revisité) Les Héros de Télémark, superproduction hollywoodienne classique, qui accuse aujourd’hui quelques baisses de rythme, mais qui n’en reste pas moins passionnant sur le fond et surtout admirable sur la forme avec l’un des meilleurs cinéastes américains à la barre. Pas rancunier, il y dirige Kirk Douglas, la star (également producteur) qui l’avait viré du plateau de Spartacus six ans auparavant, pour divergences artistiques. Anthony Mann devait alors enchaîner avec deux spectacles gigantesques, Le Cid El Cid et La Chute de l’Empire romain The Fall of the Roman Empire, qui ont pu démontrer à Kirk Douglas que le metteur en scène pouvait tenir un budget conséquent, mais aussi se montrer très l’aise dans les séquences d’action et pas seulement que dans le western, genre dans lequel on l’a trop souvent catalogué. S’il n’est pas non plus un chef d’oeuvre, il lui manque en outre un certain souffle épique pour y prétendre, Les Héros de Télémark demeure un divertissement haut de gamme, « à l’ancienne », bourré de charme et beau à regarder, plein de rebondissements et de sentiments, où le tandem Kirk Douglas – Richard Harris fait des étincelles.

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Test Blu-ray / Holocaust 2000, réalisé par Alberto De Martino

HOLOCAUST 2000 réalisé par Alberto De Martino, disponible en combo Blu-ray + CD-audio bande originale du film chez Le Chat qui fume.

Acteurs : Kirk Douglas, Simon Ward, Agostina Belli, Anthony Quayle, Alexander Knox, Virginia McKenna, Spiros Focás, Ivo Garrani…

Scénario : Sergio Donati & Alberto De Martino

Photographie : Erico Menczer

Musique : Ennio Morricone

Durée : 1h42

Date de sortie initiale : 1977

LE FILM

Un riche homme d’affaires se rend sur un site où il décide de créer un réacteur nucléaire assez puissant pour alimenter en énergie électrique toute la planète. Sur le site, il découvre une grotte enfouie sous les sables, sur les murs de laquelle sont inscrits d’étranges dessins…

En 1977, tout va bien pour Alberto De Martino (1929-2015). Le metteur en scène des Sept Gladiateurs, de Persée l’invincible, du Triomphe d’Hercule, du Manoir de la terreur, du Conseiller et de Django tire le premier, vient récemment de signer L’Antéchrist, qui découlait tout naturellement de L’Exorciste de William Friedkin, triomphe international qui allait donner naissance à moult ersatz. Plus qu’une copie carbone transalpine de ce dernier, L’Anticristo, sorti à peine un an après, se permettait souvent d’égaler son modèle. L’intensité de la mise en scène, la beauté de la photographie signée Aristide Massacessi alias Joe d’Amato, l’excellence des comédiens (l’interprétation possédée de Carla Gravina, Anita Strindberg, Alida Valli), sauf Mel Ferrer qui n’avait jamais été concerné par ce qui se passait tout au long de sa carrière, la partition expérimentale et envoûtante d’Ennio Morricone et de Bruno Nicolai et la violence de ses trois séquences d’exorcisme, contribuaient à faire de L’Antéchrist un capolavoro du cinéma Bis. Rares sont finalement ceux qui auront pu rivaliser avec le jusqu’au-boutisme d’un des papes du cinéma populaire italien des années 1960-1970, les films de genre récents n’arrivant d’ailleurs pas à la cheville de ses œuvres. Après L’Antéchrist, Alberto de Martino renoue avec le poliziottesco et livre Spécial Magnum Una Magnum Special per Tony Saitta, dans lequel se croisent Stuart Whitman, John Saxon, Martin Landau et Carole Laure. Puis, le cinéaste dirige rien de moins que l’immense Kirk Douglas dans Holocaust 2000, fable de science-fiction saupoudrée cette fois de quelques touches de La Malédiction The Omen, le chef d’oeuvre de Richard Donner étant sorti quelques mois auparavant. S’il est évident que certains partis-pris pourront faire sourire une partie des spectateurs aujourd’hui, Holocaust 2000 n’en demeure pas moins une valeur sûre du film d’exploitation, dont le sujet est pris avec sérieux et qui vaut évidemment le coup d’oeil pour y découvrir la légende hollywoodienne à fossette, toujours autant investie et prête à tout pour montrer ses grandes capacités physiques, quitte pour cela à se mettre à poil devant la caméra. C’est carré, c’est propre, c’est chiadé, bien écrit, divertissant, impeccable donc.

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Test Blu-ray / Un flic aux trousses, réalisé par Jeff Kanew

UN FLIC AUX TROUSSES (Eddie Macon’s Run) réalisé par Jeff Kanew, disponible en DVD et combo Blu-ray + DVD le 6 juillet 2021 chez Elephant Films.

Acteurs : Kirk Douglas, John Schneider, Lee Purcell, Lisa Dunsheath, Leah Ayres, Tom Noonan, J.C. Quinn, Gil Rogers, Jay O. Sanders, Todd Allen…

Scénario : Jeff Kanew, d’après le roman de James McLendon

Photographie : James A. Contner

Musique : Norton Buffalo

Durée : 1h35

Date de sortie initiale: 1983

LE FILM

Eddie Macon, jeune homme condamné très durement alors qu’il n’a commis qu’un délit mineur, s’échappe de la prison de Huntsville au Texas et fuit à Laredo. Son but est simple : franchir la frontière Mexicaine pour enfin retrouver sa femme et son fils. Carl Marzack, le policier taciturne qui l’a arrêté la première fois, se lance à sa poursuite…

Dans les années 1980, Kirk Douglas, la soixantaine déjà bien entamée, commence à se faire rare sur le grand écran. Durant la décennie, il ne tournera que six longs-métrages, dont Saturn 3 de Stanley Donen, Home Movies de Brian De Palma et Nimitz, retour vers l’enfer de Don Taylor. Juste après le western australien L’Homme de la rivière d’argent de George Miller, le comédien revenait sur la terre de l’oncle Sam pour y tourner un film policier intitulé Un flic aux trousses Eddie Macon’s Run, réalisé par Jeff Kanew (né en 1944). Si en VF le flic en question est bien campé par la légende hollywoodienne, le Eddie Macon du titre original est quant à lui interprété par John Schneider, star de la série Shérif, fais-moi peur The Dukes of Hazzard (le cousin blond, Bo Duke, c’était lui !), à l’époque le show le plus regardé aux Etats-Unis après Dallas. C’est dire la popularité de l’acteur alors âgé de 22 ans. La fin de la série se profile et John Schneider commence à s’intéresser au cinéma. Avec Un flic aux trousses, il fait sa première apparition sur le grand écran et s’en sort remarquablement bien dans ce film policier très ancré dans son époque et qui annonce d’ailleurs l’ambiance de quelques films de la Cannon qui fleuriront peu de temps plus tard. Comme son titre anglais l’indique, il s’agit plus d’un « run movie » qu’un road movie, le personnage – très sympathique – d’Eddie Macon, prisonnier passant toute la première partie du film à courir après être parvenu à s’échapper, afin de rejoindre son épouse et leur fils de l’autre côté du Rio Grande. Mais c’était sans compter sur l’acharnement d’un vieux flic retors à qui Kirk Douglas prête volontiers sa fossette et son sourire carnassier. Tout cela pour dire qu’Un flic aux trousses n’est sans doute pas un sommet dans la carrière exceptionnelle du monstre hollywoodien, mais n’en demeure pas moins fort divertissant, bien mené, drôle et très agréable à suivre.

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Test Blu-ray / La Caravane de feu, réalisé par Burt Kennedy

LA CARAVANE DE FEU (The War Wagon) réalisé par Burt Kennedy, disponible en DVD et Édition Collection Silver Blu-ray + DVD depuis le 15 avril 2021 chez Sidonis Calysta.

Acteurs : John Wayne, Kirk Douglas, Howard Keel, Robert Walker Jr., Keenan Wynn, Bruce Cabot, Joanna Barnes, Valora Noland, Bruce Dern…

Scénario : Clair Huffaker, d’après son roman Badman

Photographie : William H. Clothier

Musique : Dimitri Tiomkin

Durée : 1h40

Date de sortie initiale: 1967

LE FILM

Dépossédé de ses terres et de l’or qu’elles contiennent par Franck Pierce et sa bande, Taw Jackson entend bien se venger à sa sortie de prison. Quoi de mieux dans ce cas que d’attaquer la diligence blindée dans laquelle son ennemi juré transporte tous les mois le précieux minerai vers El Paso ? Une entreprise plus que risquée car une trentaine d’hommes convoient le fourgon qui plus est équipé d’une puissante mitrailleuse…

Burt Kennedy (1922-2001) commence sa carrière en tant que scénariste à la fin des années 1950. Très vite, il passe à la réalisation, aussi bien pour la télévision que pour le cinéma. Il se spécialise dans les westerns et met en scène A l’Ouest du MontanaMail Order Bride, Le Mors aux dentsThe Rounders, Le Retour des septReturn of the Magnificent Seven ou encore Frontière en flammesWecome to Hard Time. En 1967, il réalise La Caravane de feuThe War Wagon avec John Wayne et Kirk Douglas en têtes d’affiche.

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Test Blu-ray / Le Champion, réalisé par Mark Robson

LE CHAMPION (Champion) réalisé par Mark Robson, disponible en DVD et Blu-ray le 25 août 2020 chez Rimini Editions.

Acteurs : Kirk Douglas, Marilyn Maxwell, Arthur Kennedy, Paul Stewart, Ruth Roman, Lola Albright, Luis Van Rooten, Harry Shannon…

Scénario : Carl Foreman, Ring Lardner

Photographie : Franz Planer

Musique : Dimitri Tiomkin

Durée : 1h39

Date de sortie initiale : 1949

LE FILM

Venu avec son frère à Los Angeles pour s’occuper d’un restaurant, Midge Kelly rencontre Tommy Haley, un manager qui va lui apprendre l’art de la boxe. Prêt à tout pour réussir, dénué de scrupules, Midge va devenir un champion. Mais le prix à payer sera très élevé.

Une star est née ! Le Champion, ou tout simplement Champion selon le titre original, est LE film avec lequel l’immense Issur Danielovitch alias Kirk Douglas a véritablement explosé au sein de l’industrie hollywoodienne et aux yeux du monde entier. Réalisé par le canadien Mark Robson (1913-1978), ancien monteur de Jacques Tourneur sur La Féline et Vaudou, mais aussi d’Orson Welles sur La Splendeur des Amberson, Le Champion est un puissant drame sportif, dans lequel le comédien y met toute sa hargne, son talent et ses grandes capacités sportives (il était lui-même ancien lutteur), un rôle pour lequel il s’est battu de toutes ses forces, allant même jusqu’à décliner une superproduction pour le compte de la MGM. Première production en solo de Stanley Kramer (La Chaîne, Jugement à Nuremberg, Devine qui vient dîner…), Le Champion est indiscutablement l’un des meilleurs films de Mark Robson (L’Express du colonel Von Ryan, Les Centurions), dans lequel il démontre une réelle virtuosité, aidé en cela par la magnifique photographie de Franz Planer (Lettre d’une inconnue de Max Ophüls, Vacances romaines de William Wyler, Vingt Mille lieues sous les mers de Richard Fleischer) qui place son personnage principal entre ombre et lumière. Le Champion est aussi et surtout le portrait d’un monstre, d’un homme impitoyable, revanchard, parti de rien et qui est prêt à tout pour arriver au sommet. Un antihéros auquel il est difficile de s’identifier, mais auquel Kirk Douglas donne toutes ses tripes. On ne peut être que fasciné.

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Test Blu-ray / Seuls sont les indomptés, réalisé par David Miller

SEULS SONT LES INDOMPTÉS (Lonely Are the Brave) réalisé par David Miller, disponible en Édition Limitée Blu-ray + DVD le 26 juin 2020 chez Sidonis Calysta.

Acteurs : Kirk Douglas, Gena Rowlands, Walter Matthau, Michael Kane, Carroll O’Connor, George Kennedy, William Schallert, Karl Swenson…

Scénario : Dalton Trumbo d’après le roman d’Edward Abbey

Photographie : Philip H. Lathrop

Musique : Jerry Goldsmith

Durée : 1h47

Date de sortie initiale : 1962

LE FILM

Au Nouveau-Mexique, Jack Burns, authentique cowboy perdu dans notre monde moderne, retourne volontairement en prison pour aider son ami Paul à s’échapper. Mais comme celui-ci a décidé de purger sa peine jusqu’au bout, Jack s’évade tout seul mais est poursuivi par le shérif Johnson…

Kirk Douglas n’a eu de cesse de le répéter tout au long de sa prestigieuse carrière et de sa très longue vie, Seuls sont les indomptésLonely Are the Brave est toujours resté son film préféré. Le comédien, également producteur, tourne ce faux western et vrai drame existentiel entre El Perdido de Robert Aldrich et Quinze jours ailleurs de Vincente Minnelli, adapté du roman d’Edward Abbey, The Brave Cowboy. Une transposition signée Dalton Trumbo, dont le vrai nom était réapparu au générique d’un film depuis Exodus d’Otto Preminger, après avoir été inscrit sur la liste noire d’Hollywood. Autant dire que Seuls sont les indomptés bénéficie de sérieux atouts, même si le réalisateur David Miller (1909-1992) demeure méconnu. Certaines rumeurs affirment que Kirk Douglas aurait mis en scène une bonne partie du film, mais cela a été démenti depuis. Le cinéaste, auteur de plusieurs pépites comme La Pêche au trésor (1949) avec les Marx Brothers, Le Masque arraché (1952) avec Joan Crawford et Jack Palance et Complot à Dallas (1973) avec Burt Lancaster (encore écrit par Dalton Trumbo) a certes été remplacé quelques jours pour lui permettre de se rendre aux côtés de son père mourant, mais c’est à lui que l’on doit une grande partie de la réussite de The Lonely Brave, chef d’oeuvre crépusculaire et désenchanté, quasi-inclassable, d’une richesse inouïe et merveilleusement interprété.

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Test Blu-ray / El Perdido, réalisé par Robert Aldrich

EL PERDIDO (The Last Sunset) réalisé par Robert Aldrich, disponible en combo Blu-ray+DVD le 17 février 2020 chez Sidonis Calysta.

Acteurs : Rock Hudson, Kirk Douglas, Dorothy Malone, Joseph Cotten, Carol Lynley, Neville Brand…

Scénario : Dalton Trumbo d’après le roman de Howard Rigsby

Photographie : Ernest Laszlo

Musique : Ernest Gold

Durée : 1h50

Date de sortie initiale : 1961

LE FILM

Alors qu’elle engage son gigantesque troupeau vers le Texas, la famille Breckenridge reçoit la visite de Brendan O’Malley, un aventurier que le shérif Stribling poursuit pour le meurtre de son beau-frère. Si les deux hommes pactisent le temps de convoyer les bêtes, les embûches se multiplient sur le parcours, naturelles comme une tempête de sable, guerrières comme l’attaque d’indiens rebelles. La tension monte encore lorsque O’Malley séduit la jeune Missy Breckenridge…

Robert Aldrich sort de Trahison à AthènesThe Angry Hills (1959), « un film décevant, non parce qu’il n’est pas bon, mais parce qu’il aurait pu être bon » dixit le réalisateur. Ce dernier décide de revenir au western (et aux Etats-Unis), en acceptant de mettre en scène El Perdido, titre « français » de The Last Sunset, écrit par Dalton Trumbo, alors inscrit sur la tristement célèbre liste noire de Hollywood et exilé au Mexique. Juste avant d’être rayé de cette liste en 1960, le scénariste adapte donc un roman de Howard Rigsby. Seulement voilà, Kirk Douglas, tête d’affiche du film est également producteur exécutif d’El Perdido (via sa société Bryna Films) et les relations avec Robert Aldrich seront houleuses sur le plateau. Par ailleurs, le comédien reprendra le montage à son avantage en post-production, laissant un goût d’inachevé pour tout le monde. Pourtant, à l’écran et en dehors de quelques critiques professionnels, le résultat est on ne peut plus honorable et El Perdido demeure un excellent divertissement, dans lequel Kirk Douglas et Rock Hudson rivalisent de charisme et de talent.

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Test Blu-ray / Saturn 3, réalisé par Stanley Donen

SATURN 3 réalisé par Stanley Donen, disponible en DVD et combo Blu-ray/DVD le 29 octobre 2019 chez Elephant Films

Acteurs : Kirk Douglas, Harvey Keitel, Farrah Fawcett, Ed Bishop…

Scénario : Martin Amis d’après une idée originale de John Barry

Photographie : Billy Williams

Musique : Elmer Bernstein

Durée : 1h27

Date de sortie initiale : 1980

LE FILM

Deux savants, Alex et Adam, vivent totalement isolés dans la station Titan, sur un satellite de Saturne. L’arrivée d’un nouveau voyageur est toujours un événement : aussi accueillent-ils comme il se doit, Benson, un étrange personnage arrivant de la Terre. Avec lui, un nouveau modèle de robot, baptisé Hector, qu’il met rapidement en service. Mais très vite, le robot multiplie les réactions bizarres et inquiétantes. Au point d’en devenir complètement incontrôlable…

Fawcett et Fossette sont dans l’espace…

Stanley Donen (1924-2019) aux commandes d’un film de science-fiction ??? Comment le réalisateur de Chantons sous la pluie (1952), Drôle de frimousse (1957), Charade (1963) et Voyage à deux (1967) s’est-il retrouvé sur ce projet ? En fait, Stanley Donen était bien attaché à la production de Saturn 3, dont la mise en scène était alors confiée à John Barry, chef décorateur britannique qui a fait sa renommée sur des films de prestige comme Orange mécanique de Stanley Kubrick, La Guerre des étoiles de George Lucas (Oscar des meilleurs décors en 1978) et Superman de Richard Donner. Un C.V. bien fourni qui le mène tout naturellement à la mise en scène. Saturn 3, dont il est l’auteur, devait être son coup d’essai derrière la caméra. Peu de temps après le début des prises de vue, des divergences artistiques, autrement dit de grosses engueulades, surviennent sur le plateau entre le réalisateur et sa tête d’affiche, la star Kirk Douglas. John Barry est vivement remercié et Stanley Donen, qui n’avait rien demandé à personne, reprend le train en marche. Pas facile de donner un semblant d’intérêt à un film dont le scénario est passé de main en main.

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Test Blu-ray / Les Vikings, réalisé par Richard Fleischer

LES VIKINGS (The Vikings) réalisé par Richard Fleischer, disponible en Édition Collector Blu-ray + DVD + Livre le 4 décembre 2018 chez Rimini Editions

Acteurs : Kirk Douglas, Tony Curtis, Ernest Borgnine, Janet Leigh, James Donald, Alexander Knox, Maxine Audley, Frank Thring…

Scénario : Calder Willingham, Dale Wasserman d’après le roman « The Vikings » de Edison Marshall

Photographie : Jack Cardiff

Musique : Mario Nascimbene

Durée : 1h56

Date de sortie initiale : 1958

LE FILM

Au Xè siècle, les Vikings sèment la terreur le long des côtes anglaises. Au cours d’une attaque, le chef viking Ragnar tue le roi d’Angleterre et viole la reine. De ce viol naîtra Eric, qui sera capturé par les vikings et élevé comme un esclave, dans le village où vivent son père et son demi-frère, Einar. Ignorant leur lien de parenté, Eric et Einar se vouent une haine farouche.

Quel chef d’oeuvre ! Comment ne pas s’extasier encore et toujours devant cette référence ultime du film d’aventure qui a su traverser les décennies et conquérir le coeur de plusieurs générations de cinéphiles ?! Les Vikings The Vikings, réalisé par l’immense Richard Fleischer est un triomphe au cinéma en 1958. Porté par le producteur Kirk Douglas, qui avait créé sa société Bryna à cette occasion et venait d’enchaîner La Vie passionnée de Vincent van Gogh de Vincente Minnelli, Règlements de comptes à OK Corral de John Sturges et Les Sentiers de la gloire de Stanley Kubrick, Les Vikings est la résultante de l’association de multiples talents et artisans, qui ont cru en ce projet ambitieux. Soixante ans après sa sortie, Les Vikings n’a pas pris une seule ride. Pourquoi ? En raison du souci d’authenticité désiré par ses créateurs, qui ont voulu respecter au maximum les us et coutumes d’une civilisation alors récupérée et bouleversée par certains contes et des légendes narrées depuis dix siècles. Aujourd’hui, revoir Les Vikings c’est quelque part retrouver son âme d’enfant, mais aussi avoir la certitude de se retrouver devant un gigantesque spectacle, une valeur sûre, LE film parfait, magnifiquement interprété et mis en scène par l’un des plus grands metteurs en scène de l’histoire du cinéma.

Vers 900, les Vikings, adorateurs d’Odin, menés par leur chef Ragnar ravagent régulièrement la Northumbrie en Angleterre. Au cours d’un raid, le roi d’Angleterre est tué et Ragnar viole la reine Enid. De cette union illégitime naîtra Éric. L’enfant est enlevé par Brown, un Viking, alors qu’il allait être emmené en Italie pour être protégé du roi Albert. Éric échoue comme esclave dans le village dirigé par son père et de son demi-frère Einar, le fils légitime de Ragnar. Eric et Einar, qui ne savent rien sur leurs liens du sang, deviennent rivaux et se disputent violemment la conquête de la belle Morgana, princesse galloise promise au roi Aella, un fourbe d’envergure, et que les Vikings ont enlevée dans l’espérance d’une rançon.

Les Vikings…souvenir d’enfance dans les années 80-90 lors d’une diffusion du film sur M6. Scotché devant l’écran devant la beauté des acteurs, troublé surtout par le costume moulant arboré par Janet Leigh – à l’érotisme insolent – qui a dû faire frémir la censure. Mais aussi les couleurs étincelantes, les costumes dont on pouvait sentir les matières et la crasse, l’envie d’essayer de courir sur les rames du drakkar, d’aller ripailler à plein ventre avec ces « bons hommes » qui buvaient à l’aide d’une corne et qui mangeaient le gibier avec les doigts. Subjugué également par le thème musical Mario Nascimbene, effrayé par la scène où Ragnar (Ernest Borgnine, quel putain d’acteur) souhaite mourir l’épée à la main, avant de se jeter dans la fosse aux loups en criant « Odin ! ». Séquence suivie par celle où Eric se fait trancher la main. Mon inconscient avait été tellement marqué par ces images, que j’étais certain d’avoir réellement vu le corps du Viking se faire déchiqueter par les canidés, tout comme j’étais sûr que le réalisateur montrait le moignon ensanglanté de Tony Curtis. La magie de l’effet suggéré de Richard Fleischer. Bref, l’auteur de ces mots pourrait continuer longtemps ainsi, tant Les Vikings est un film qui l’a marqué à vie.

C’est donc toujours difficile de parler d’une oeuvre importante dans l’existence d’un cinéphile. Il y a tout d’abord le divertissement dans ce qu’il a de plus noble, de plus pur. Les Vikings transporte les spectateurs dans un autre monde, le fait voyager dans le passé et lui fait traverser l’écran grâce au format Technirama et au Technicolor. Pointilleux, Richard Fleischer, ainsi que toute son équipe, dont le chef opérateur Jack Cardiff (Le Narcisse noir, Les Chaussons rouges, L’Odyssée de l’African Queen) et Kirk Douglas lui-même, auront passé toute une année entière à faire des recherches et à étudier le mode de vie des Vikings. Puis, l’équipe s’est mise à la recherche des lieux de tournage, avant de jeter leur dévolu sur la Norvège pour y construire le village, la Bretagne (pour son final à Fort la Latte) et l’Allemagne pour les intérieurs. Une année de préparation, huit mois de tournage, soit près de deux ans. Les moyens conséquents se voient à l’écran, chaque seconde.

Richard Fleischer y démontre une fois de plus sa virtuosité, son art immense du storytelling, sa solide direction d’acteurs et sa maîtrise totale de la technique mise à sa disposition. Devant la caméra, Kirk Douglas, Tony Curtis, Janet Leigh et Ernest Borgnine rivalisent de charisme (qu’est-ce qu’ils sont beaux) et de talent. Engagé pour permettre à Kirk Douglas de bénéficier d’un budget plus conséquent, Tony Curtis, qui sortait du sublime Grand ChantageSweet Smell of Success d’Alexander Mackendrick, ne se laisse pas bouffer par son aîné et sa prestation est tout aussi impressionnante que celle de son producteur. Ce dernier, en très grande forme, explose l’écran une fois de plus dans le rôle d’Einar, Viking balafré et borgne, au sourire carnassier, qui ressent malgré lui l’amour pour son demi-frère, chose qui le perdra lors du duel final qui reste dans toutes les mémoires.

Sans aucun temps mort, le scénario de Calder Willingham (Les Sentiers de la gloire) et Dale Wasserman, adapté du roman d’Edison Marshall, enchaîne les séquences cultes et épiques comme des perles sur un collier, soignant autant la psychologie des personnages que les passages attendus comme les différentes batailles (navales et à l’épée), les scènes de beuverie, les divertissements des guerriers et leurs sentiments amoureux. De l’ouverture-prologue avec la voix d’Orson Welles (non crédité), en passant par l’attaque du faucon qui crève un œil à Einar, le regard foudroyant de tendresse et de reconnaissance de Ragnar envers Eric avant d’aller rejoindre le Valhalla, le corset déchiré de Morgana, les drakkars perdus dans la brume, le spectaculaire assaut du château fort, tous ces moments, cette magnificence de chaque instant font de cette fresque l’un des plus grands films de tous les temps et encore aujourd’hui un modèle du genre, vanté notamment par les auteurs de la série Game of Thrones. C’est dire si Les Vikings n’a pas fini de faire de nouveaux adeptes auprès des jeunes passionnés par le septième art !

LE BLU-RAY

Il aura fallu attendre quinze ans pour qu’une édition digne de ce nom du chef d’oeuvre de Richard Fleischer voit enfin le jour en France. Et nous devons ce miracle à l’éditeur Rimini. Exit donc le DVD MGM sorti en avril 2003, place à ce merveilleux coffret ! Cette édition se compose d’un Digipack à deux volets glissé dans un surétui cartonné au visuel attractif, comprenant le Blu-ray et le DVD, avec au verso deux photogrammes tirés du film sur fond de ciel orageux. Egalement présent, un passionnant et exclusif livre de plus de 160 pages, L’Enigme Richard Fleischer, rédigé par Christophe Chavdia, qui revient en détails sur la longue et prolifique carrière du réalisateur, puis plus précisément sur Les Vikings dans une seconde partie. L’historien du cinéma Stéphane Chevalier prend ensuite la relève pour un entretien avec trois Norvégiens ayant assisté au tournage des Vikings. La préface de ce merveilleux ouvrage est rédigée par Bruce et Mark Fleischer, les fils du cinéaste, qui partagent leurs souvenirs de tournage. Le menu principal est quant à lui animé sur le cultissime thème musical de Mario Nascimbene. Mention spéciale à la calligraphie qui reprend la forme de l’alphabet runique. Cette édition française, limitée à 3000 exemplaires, est au final plus conséquente que les disques américains et anglais.

Le premier des suppléments – Un conte norvégien – est un entretien avec le grand Richard Fleischer réalisé en 2002 (27’). Quel plaisir d’écouter le cinéaste raconter ses anecdotes de tournage à travers de multiples photos prises sur le plateau ! Richard Fleischer évoque tour à tour la genèse du projet, l’année de préparation nécessaire afin d’offrir aux spectateurs le spectacle le plus authentique possible, le soin particulier apporté au moindre petit détail voulu historiquement exact, la fabrication de trois drakkars à taille réelle réalisés à partir des plans originaux trouvés au musée d’Oslo. Les lieux de tournage en Norvège et en France sont également évoqués, ainsi que le travail avec le chef opérateur Jack Cardiff et les acteurs. Les souvenirs foisonnent et Richard Fleischer semble très heureux de revenir sur ce film qui était l’un de ses préférés, ainsi que le plus difficile à réaliser d’un point de vue logistique avec son 20.000 lieues sous les mers.

L’éditeur a ensuite mis la main sur une interview de Kirk Douglas (6’) donnée à la télévision belge à l’occasion de la sortie des Vikings. Le comédien, très à l’aise, élégant, souriant, lumineux et laissant échapper quelques mots en français, indique que tourner un film sur les Vikings était l’un de ses rêves depuis toujours. A cette occasion, Kirk Douglas explique avoir fondé sa société de production afin de s’y investir totalement et avec suffisamment d’indépendance. L’acteur se penche également sur la notion du divertissement au cinéma, avant de parler de son prochain film, Spartacus.

Le bonus suivant, intitulé Les Vikings, de la réalité au rêve (20’), croise les témoignages de Mark et Bruce Fleischer, enregistrés lors d’un entretien téléphonique. Sur un montage compilant photos et images du tournage en Bretagne, ainsi que quelques images récentes de Fort la Latte, les deux frères partagent leurs souvenirs liés au tournage des Vikings. Si la prise de son est un peu chaotique pour Bruce, les propos n’en sont pas moins passionnants et émouvants, surtout lorsque les deux intervenants parlent de leur père et de la passion pour le cinéma qui l’animait.

Enfin, et c’est une exclusivité pour le Blu-ray, Rimini Editions inclut également un autre entretien avec Richard Fleischer (28’), cette fois mené par l’historien du cinéma Christophe Champclaux à Los Angeles en 1996. Calme, doux, ému quand il évoque ses souvenirs, Richard Fleischer aborde chaque aspect du tournage de ce film dont il était – à juste titre – très fier. Ce module parvient à compléter celui en début de programme et nous en apprenons encore et toujours sur la genèse des Vikings, le travail sur le scénario et les recherches effectuées, le travail avec le directeur de la photographie Jack Cardiff, le casting, la violence et la censure, le tournage à Fort la Latte…

L’interactivité se clôt sur la bande-annonce originale.

Voilà donc le cadeau parfait pour le Noël 2018 des cinéphiles !

L’Image et le son

Rimini Editions reprend le même master restauré par la MGM édité aux Etats-Unis chez Kino Lorber. Même source, donc partis pris identiques provenant de la restauration. L’éditeur a décidé de ne pas intervenir sur la copie déjà existante afin de – je cite Jean-Pierre Vasseur, directeur général de Rimini – « ne pas en atténuer le grain ou chercher à corriger les quelques défauts ». Alors oui, certains pourront tiquer devant quelques plans étonnamment lisses, mais Rimini n’allait pas « rajouter » une patine argentique artificielle ! Si divers points blancs et petites tâches demeurent (le plan à effets spéciaux lors de la manifestation divine), la propreté est éloquente (les raccords de changement de bobines dits « brûlures de cigarettes » chers à Tyler Durden ont été effacés) force est d’admettre que nous n’avions jamais vu le chef d’oeuvre de Richard Fleischer dans ces conditions. La luminosité des séquences diurnes frappe d’emblée, comme le retour des Vikings au village ou l’assaut final. Ce master HD rend enfin hommages aux volontés artistiques originales, à l’instar de la composition des plans du cinéaste, avec une profondeur de champ inédite. Les détails foisonnent aux quatre coins du cadre large, y compris sur les gros plans des comédiens. L’occasion d’apprécier la tronche balafrée de Kirk Douglas, ainsi que son œil laiteux, sous toutes les coutures. Le décolleté (mais pas que) de Janet Leigh ne manque pas de relief, et seules les scènes brumeuses, qui donnent toujours du fil à retordre à la compression, surtout sur les films du patrimoine, entraînent une baisse de la définition. Signalons quelques menus décrochages sur les fondus enchaînés, ainsi que des flous intempestifs. Mais absolument rien de rédhibitoire. On lève donc notre corne de bière à Rimini !

Les versions originale et française bénéficient d’un mixage DTS-HD Master Audio Mono 2.0. Dans les deux cas, l’espace phonique se révèle probant et dynamique, le confort est indéniable, et les dialogues sont clairs, nets, précis. Sans surprise, au jeu des comparaisons, la piste anglaise s’avère plus naturelle et harmonieuse.. Que vous ayez opté pour la langue de Shakespeare (conseillée) ou celle de Molière (excellent doublage), aucun souffle ne vient parasiter votre projection et l’ensemble reste propre. Les sous-titres français ne sont pas imposés sur la version originale.

Crédits images : © Brynaprod / MGM / Rimini Editions / Captures Blu-ray : Franck Brissard pour Homepopcorn.fr