Test Blu-ray / One Ranger, réalisé par Jesse V. Johnson

ONE RANGER réalisé par Jesse V. Johnson, disponible en DVD & Blu-ray le 3 octobre 2023 chez Metropolitan Vidéo.

Acteurs : Thomas Jane, Dean Jagger, Dominique Tipper, Jess Liaudin, Rachel Wilde, Nick Moran, Patrick Bergin, John Malkovich…

Scénario : Jesse V. Johnson

Photographie : Simon Rowling

Musique : Sean Murray

Durée : 1h36

Date de sortie initiale : 2023

LE FILM

Alex Tyree, un ranger texan, traque un voleur de banque à travers le désert. Il est rejoint dans sa chasse par un agent britannique qui lui apprend que le criminel est un dangereux terroriste préparant une attaque à Londres. Le Texas Ranger s’envole pour la capitale britannique pour poursuivre la traque avec l’aide du MI6.

Depuis Buffy, tueuse de vampiresBuffy the Vampire Slayer de Fran Rubel Kuzui, il en a fait du chemin Thomas Jane ! Étrange carrière d’ailleurs, puisque sa filmographie mélange John Woo, Albert Pyun, Paul Thomas Anderson, Renny Harlin, Terrence Malick, Amos Gitaï, Frank Darabont, Russell Mulcahy, Lisa Azuelos (oui oui), Gregg Araki et bien d’autres. Mais depuis quelques années, le comédien semble avoir privilégié les productions sans envergure comme Slayers, Vendetta et Anti-Life (avec Bruce Willis), sur lesquels l’auteur de ces mots était revenu et vous invite à vous rendre compte de la catastrophe. Pourtant, chaque fois ou presque, Thomas Jane parvient à tirer son épingle du jeu. Son charisme n’a eu de cesse de s’accentuer avec l’âge et à l’instar d’Arnold Schwarzenegger ou The Rock, il se dégage toujours une décontraction attachante, une légèreté contagieuse, comme si lui-même n’était pas dupe de la qualité du bousin qu’il est en train de tourner. Cependant, One Ranger n’est assurément pas une daube. Il s’agit même d’une série B fort plaisante, inspirée par Un shérif à New YorkCoogan’s Bluff (1969) de Don Siegel, réalisée par Jesse V. Johnson, qui nous avait déjà assez emballé l’année dernière avec White Elephant, une des meilleures « williseries » de fin de parcours, avec un superbe Michael Rooker, John Malkovich et Olga Kurylenko. S’il n’a pas ce qu’on pourrait appeler une « griffe », le réalisateur a tout du moins un certain style, très efficace dans son genre, ce qui lui a permis de diriger des pointures de l’action comme Tony Jaa (Triple Threat), Scott Adkins (The Cash Collector) et Steve Austin (Killers Game). On ne s’ennuie pas une seconde devant One Ranger, thriller d’action marqué par quelques touches d’humour, bien interprété par un Thomas Jane en grande forme et qui a l’air de s’amuser, dont le tandem avec Dominique Tipper, également sa partenaire dans la série à succès The Expanse renvoie aux buddy-movies des années 1980. Un divertissement qui à défaut d’être original demeure éminemment sympathique.

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Test DVD / Lavé par le sang, réalisé par Randall Emmett

LAVÉ PAR LE SANG (Savage Salvation) réalisé par Randall Emmett, disponible en DVD le 16 août 2023 chez Studiocanal.

Acteurs : Jack Huston, Robert De Niro, John Malkovich, Willa Fitzgerald, Meadow Williams, Quavo, Swen Temmel, Winter Ave Zoli…

Scénario : Adam Taylor Barker & Chris Sivertson

Photographie : Eric Koretz

Musique : Philip Klein

Durée : 1h37

Date de sortie initiale : 2022

LE FILM

Un drogué aux opiacés en voie de guérison cherche à se venger des dealers responsables de la vente des drogues qui ont entraîné la mort de sa fiancée.

En lisant le résumé du film et en voyant le visuel de ce DTV on était en droit de se dire que ce ne serait certainement pas un chef d’oeuvre. Effectivement, ce n’est pas le cas. Néanmoins, Lavé par le sang ou Savage Justice, ou bien encore Wash Me in the River n’est pas une série Z et s’avère même une bonne série B. Alors oui ne vous attendez pas à un modèle du genre, mais cet opus qui réunit Robert De Niro et John Malkovich en guest-stars de luxe n’est pas honteux du tout. Le film est réalisé par Randall Emmett, qui avait signé l’une des meilleures dernières Williseries avant la retraite anticipée du comédien, La Proie Midnight In The Switchgrass, dans lequel il donnait la réplique à Megan Fox et Emile Hirsch. Également producteur de produits uniquement destinés au marché de la vidéo à l’instar du récent et navrant Hot Seat avec Mel Gibson, de l’excellent Boss Level de Joe Carnahan, du pathétique Killing Field, du supportable Out of Death et même du sous-estimé Silence de Martin Scorsese, Randall Emmett soigne un peu plus que d’habitude le long-métrage dont il a la charge et n’est sûrement pas un manchot derrière la caméra. À la tête du casting, Jack Huston, qui tenait le rôle-titre de l’exécrable Ben-Hur de Timur Bekmambetov et celui de Bob Kennedy dans The Irishman, s’en tire bien et s’impose facilement dans cette histoire ultra-classique, mais efficacement traitée. Un bon moment.

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Test Blu-ray / White Elephant, réalisé par Jesse V. Johnson

WHITE ELEPHANT réalisé par Jesse V. Johnson, disponible en DVD et Blu-ray le 22 février 2023 chez AB Vidéo.

Acteurs : Bruce Willis, Olga Kurylenko, Michael Rooker, John Malkovich, Michael Rose, Lorenzo Antonucci, Eric Buarque, Vadhir Derbez…

Scénario : Erik Martinez, Jesse V. Johnson & Katharine Lee McEwan

Photographie : Jonathan Hall

Musique : Sean Murray

Durée : 1h32

Date de sortie initiale : 2022

LE FILM

Un ancien marine devenu exécuteur pour la mafia, doit faire face à sa conscience et à son code d’honneur lorsqu’il est obligé d’aider à nettoyer un assassinat bâclé par son protégé, Carl.

On découvre désormais les tous derniers longs-métrages tournés par Bruce Willis, avant que celui-ci ne mette fin à son illustre carrière pour cause d’aphasie et démence fronto-temporale. Si l’on en croit IMDB, White Elephant, dont nous allons parler, apparaît entre Vendetta (disponible dans les bacs en mai 2023) et Wrong Place (toujours inédit et sans date de sortie). Et honnêtement, cet opus réalisé par le cascadeur Jesse V. Johnson, réalisateur d’un Triple Threat avec Tony Jaa, de Killers Game avec Steve Austin face à Dolph Lundgren et de Hooligans 2 est loin d’être mauvais et s’avère même sympathique, toutes proportions gardées bien sûr. L’ami Bruce ne fait que quelques brèves apparitions ici et là, dix minutes au total à peu près, mais s’en sort pas trop mal. S’il est cloué sur une chaise (une habitude dans ses ultimes DTV), il prend quand même la pétoire au cours d’un règlement de comptes dans un restaurant, rapide, mais efficace. Mais la véritable vedette de White Elephant est l’excellent Michael Rooker, dont on avait quasiment oublié le visage, habitués que nous étions depuis des années à le voir la peau bleue et le crâne arborant la crête rouge de Yondu Udonta dans Les Gardiens de la Galaxie. Si Jesse V. Johnson n’est évidemment pas le plus grand directeur d’acteurs, Michael Rooker s’en tire remarquablement bien dans le rôle de Gabriel Tancredi, vieux briscard et homme de main, veuf inconsolable, qui envisage de raccrocher, sans se douter que le contrat qu’il doit exécuter risque de le faire rejoindre son épouse décédée plus tôt que prévu. Également interprété par Olga Kurylenko et John Malkovich, White Elephant est un thriller qui à défaut d’originalité y va à fond dans la violence graphique des gunfights, bien nourris, rythmés, chorégraphiés et bourrins, particulièrement sanglants (ça bouillonne même à plusieurs reprises), dont un dernier acte où la boucherie est reine avec des têtes et des membres qui volent au contact des grosses bastos. On en garde un bon souvenir et White Elephant peut donc se targuer d’être une des meilleures « Williseries » de fin de parcours, avec La Proie Midnight in the Switchgrass de Randall Emmett et Detective Knight: Rogue d’Edward John Drake.

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Test Blu-ray / 22 Miles, réalisé par Peter Berg

22 MILES (Mile 22) réalisé par Peter Berg, disponible en DVD et Blu-ray le 2 janvier 2019 chez Metropolitan Vidéo

Acteurs : Mark Wahlberg, Lauren Cohan, Iko Uwais, John Malkovich, Ronda Rousey, Terry Kinney, Emily Skeggs, Sam Medina…

Scénario : Lea Carpenter

Photographie : Jacques Jouffret

Musique : Jeff Russo

Durée : 1h35

Date de sortie initiale : 2018

LE FILM

Un officier d’élite du renseignement américain tente d’exfiltrer un policier qui détient des informations compromettantes. Ils vont être traqués par une armée d’assassins tout au long des 22 miles les séparant de l’avion qui leur permettra de quitter le pays.

Peter Berg et Mark Wahlberg, quatrième ! Suite au succès de l’excellent Du sang et des larmes en 2014, le réalisateur et le comédien se sont ensuite retrouvés pour Deepwater (2016) et Traque à Boston (2017). Trois films inspirés d’évènements réels. Malgré deux succès d’estime dans les salles (le budget a été tout juste rentabilisé chaque fois), les deux hommes ont décidé de remettre le couvert, mais sans s’embarrasser de la mention « d’après une histoire vraie », en allant droit au but, avec 22 Miles, un pur divertissement d’action. Peter Berg, que l’on pourrait voir comme un frère de Michael Bay, un disciple en quelque sorte, privilégie le « réalisme » au détriment des effets visuels et des prises de vues multiples sur fonds verts. Son cinéma est brut, explosif, la chair y sent souvent le cochon grillé dans le sens où les acteurs jouent alors devant de véritables explosions et sont souvent dirigés comme des soldats. Les films de Peter Berg sont parcourus d’un patriotisme qui laisse très peu de place à l’humour, ce qui fait à la fois sa force (il s’en dégage un caractère très prononcé) et aussi son point faible (on rit souvent même si ce n’est pas volontaire). 22 Miles n’est certes pas la meilleure collaboration Berg/Wahlberg, mais confirme l’indéniable talent d’un metteur en scène qui n’a de cesse d’approfondir ses recherches formelles et qui le placent en digne héritier de Tony Scott.

James Silva est un homme très intelligent mais aux nombreux troubles émotionnels et comportementaux. Il est malgré tout devenu un agent expert et officier d’élite du renseignement américain, œuvrant principalement pour la CIA. Avec son équipe « Overwatch », il participe à une mission pour neutraliser des agents russes du FSB opérant sur le sol américain. La mission se solde par la perte d’un agent américain et par l’assassinat de tous les Russes présents. Seize mois plus tard, à Indocarr (pays du sud-est asiatique), James et son équipe sont chargés d’exfiltrer Li Noor, un officier de la police locale qui détient des informations sur l’emplacement de quantités de césium 137. Ils doivent parcourir les 22 miles qui les séparent de l’aéroport, où un avion américain les attendra à une heure précise et seulement quelques minutes. Très vite, ils se retrouvent à affronter de multiples assassins locaux qui tentent par tous les moyens de neutraliser Li Noor.

Acteur passé à la mise en scène en 1998 avec le désormais culte Very bad Things, Peter Berg a bénéficié en 2008 d’un succès planétaire, Hancock, avec Will Smith et Charlize Theron. Ce triomphe commercial lui aura permis ensuite de faire joujou à la bataille navale en vraie avec son Battleship, qui s’est quelque peu planté au box-office. Depuis, le réalisateur a préféré revenir à une veine plus réaliste, en ne cessant d’affiner son style et une méthode qui lui sont propres. Les œuvres de Peter Berg, qui a accéléré la cadence à raison d’un film par an depuis Deepwater, rappellent et fleurent bon le cinéma des années 1990 et début 2000. Avec 22 Miles, on pense à Ennemi d’État (1999) et Man on fire (2004) de Tony Scott, références évidentes dans la forme avec un montage très cut, mais néanmoins lisible (c’est ce qui le différencie de Michael Bay sur ce point), mais également sur le fond avec une certaine paranoïa qui a de nouveau gangrené le cinéma américain comme dans les années 1970, depuis l’effondrement du World Trade Center. Au-delà de sa condition d’artiste, Peter Berg est un homme qui a confiance dans les hommes qui servent son pays, mais aussi dans les héros de tous les jours. L’héroïsme, le patriotisme, les guns, la violence, le feu et le sang parcourent tous les films du cinéaste. 22 Miles ne fait pas exception à la règle.

Comme un James Bond, que Peter Berg rêve visiblement de mettre en scène, 22 Miles démarre par une séquence pré-générique percutante, du moins après les 90 secondes de logos de production. La tension monte jusqu’au carnage attendu. Les credits permettent d’en savoir plus sur la psychologie perturbée du personnage principal interprété par Mark Wahlberg, qui rappelle celui campé par Ben Affleck dans le très bon Mr Wolff de Gavin O’Connor. Malheureusement, ce dernier en fait des caisses, d’ailleurs les personnages le voient comme un « bipolaire, maniaco-dépressif, narcissique, dissociatif, bref, un connard ». Jamais les spectateurs ne parviennent à trouver un point d’ancrage nécessaire pour ressentir un petit peu d’empathie pour lui. Transparent, en totale roue libre, l’acteur signe une des pires prestations de sa carrière, qui en compte déjà un bon paquet. Il faut donc regarder à ses côtés. Lauren Cohan (The Walking Dead) est bad-ass à souhait et porte littéralement le film sur ses belles épaules en compagnie de l’incroyable Iko Uwais. L’acteur et artiste martial indonésien révélé en 2011 dans The Raid de Gareth Evans peut se targuer d’avoir les meilleures scènes de 22 Miles. Peter Berg ne s’en cache pas et soigne chacune de ses scènes d’action, très impressionnantes, avec des corps-à-corps particulièrement brutaux. Ajoutez à cela un John Malkovich moumouté (mais qui n’en reste pas moins très classe), dont le postiche demeure beaucoup plus charismatique que l’agaçante Ronda Rousey.

Le GROS problème de 22 Miles, c’est que le spectateur est obligé de se farcir quarante très longues minutes pour que l’action démarre bel et bien. Un gouffre entre le générique et l’incroyable baston d’Iko Uwais dans l’infirmerie, fait de dialogues qui n’ont aucun sens (et qu’est-ce que c’est bavard !), qui ennuient, qui lassent quand Berg essaye d’évoquer les relations familiales et autres sujets personnels de ses protagonistes. Tout cela pour montrer que les membres de cette unité paramilitaire au sein de la division des activités spéciales de la CIA sont des hommes et des femmes « comme les autres ». Et puis d’un coup, tout le monde se réveille. La course contre-la-montre démarre, Peter Berg utilise les rues de Bogota (lieu de tournage, l’action est supposée se dérouler en Asie) comme un jeu de pistes et s’inspire du jeu vidéo, comme si ses personnages devaient passer d’un niveau à l’autre, pour enfin arriver sur la dernière plateforme. Le compteur tourne, les bastos s’accumulent, les explosions aussi.

Si Peter Berg en fait parfois trop en multipliant les angles de prises de vue (tournage à 3 ou 4 caméras), sans compter les drones, les écrans de contrôle, on ne pourra pas dire que le réalisateur reste les mains dans les poches. Alors certes, 22 Miles peine (euphémisme) à éveiller l’attention des spectateurs, mais quand il se décide enfin à mi-chemin à les prendre par le colbac pour l’emmener sur le terrain de la guerre, ceux-ci en ont pour leur argent. D’autant plus que l’épilogue est particulièrement culotté, loin du happy-end attendu et amorce un second volet annoncé par Berg/Wahlberg qui envisagent alors une trilogie. Mais ce ne sera pas leur prochaine association, puisqu’ils ont déjà emballé Wonderland, prévu dans les salles cette année. 22 Miles n’ayant pas tellement cartonné au cinéma, les deux hommes sont peut-être passés à autre chose. Seul l’avenir nous le dira.

LE BLU-RAY

Le test du Blu-ray de 22 Miles, disponible chez Metropolitan Vidéo, a été réalisé à partir d’un check-disc. Le menu principal est animé et musical.

Alors que Traque à Boston, également disponible en DVD et Blu-ray chez l’éditeur, comprenait plus d’1h30 de suppléments, 22 Miles doit se contenter de sept featurettes promotionnelles de 2 minutes en moyenne chacune ! Sous surveillance (1’30), Présentation d’Iko Uwais (1’40), Le combat d’Iko Uwais (1’40), Des femmes badass (1’40), La réalisation des cascades (1’50), Un style de combat moderne (1’50) et Le tournage en Colombie (3’40) sont des petits modules simples, qui enchaînent les propos de toute l’équipe, les répétitions (dont celle des scènes de combat) et les images de tournage très efficaces, placées sous le signe de l’authenticité. Le dernier segment fait penser à un spot promo pour Bogota, avec la présence de l’ancien président Juan Manuel Santos qui n’hésite pas à payer de sa personne en filmant une petite scène, caméra à l’épaule.

Un bonus caché donne également la parole à deux anciens agents de la CIA, qui en disent un peu plus sur les missions spécifiques de cette unité spéciale (1’40).

L’interactivité se clôt sur un lot de bandes-annonces.

L’Image et le son

Ce master HD (1080p, AVC) de 22 Miles ne déçoit pas et nous avons devant les yeux une nouvelle grande réussite signée Metropolitan. Le piqué et le relief sont acérés tout du long et permet d’apprécier les visages des comédiens, la clarté est de mise, le léger grain respecté, le cadre large offre un lot confondant de détails et la belle photographie de Jacques Jouffret (les trois premiers opus de la saga American Nightmare) est habilement restituée. Evidemment, la copie est d’une propreté immaculée, les contrastes sont denses, merveilleux. Les meilleures conditions techniques sont réunies et la définition est exemplaire. Le premier disque démo de l’année 2019. Dommage de ne pas bénéficier d’une édition 4K !

Attention, attention, les oreilles vont saigner ! Comme pour l’image, l’éditeur a soigné le confort acoustique et livre deux mixages DTS-HD Master Audio 7.1 français et anglais, pétaradants, explosifs et frénétiques dans les quarante dernières minutes. Les scènes d’affrontements peuvent compter sur une balance impressionnante des frontales comme des latérales, avec les balles qui environnent le spectateur, à tel point que l’on pourrait sentir le souffle des explosions. Les effets annexes sont très présents et dynamiques, les voix solidement exsudées par la centrale, tandis que le caisson de basses souligne efficacement chacune des actions au moment opportun. Cette fois encore, vous pourrez utiliser ce Blu-ray pour épater la galerie avec votre installation. L’éditeur joint également les sous-titres français, destinés au public sourd et malentendant, ainsi qu’une piste Audiodescription.

Crédits images : © Metropolitan / Captures Blu-ray : Franck Brissard pour Homepopcorn.fr