
LES YEUX SANS VISAGE réalisé par Georges Franju, disponible en Combo 4K Ultra HD & Blu-ray, et en Box Ultra Collector limitée – 4K Ultra HD + Blu-ray + Livre chez Le Chat qui fume.
Acteurs : Pierre Brasseur, Alida Valli, Édith Scob, Juliette Mayniel, Alexandre Rignault, Béatrice Altariba, Claude Brasseur, Michel Etcheverry, Yvette Etiévant, René Génin, Lucien Hubert, Marcel Pérès, François Guérin…
Scénario : Pierre Boileau, Thomas Narcejac, Jean Redon, Claude Sautet & Pierre Gascar, d’après le roman de Jean Redon
Photographie : Eugen Schüfftan
Musique : Maurice Jarre
Durée : 1h30
Date de sortie initiale : 1959
LE FILM
Le Docteur Génessier, chirurgien renommé et spécialiste des greffes de la peau, retient prisonnière sa fille Christiane, défigurée à la suite d’un grave accident de voiture. Louise, son assistante, qui lui est totalement dévouée, sert de rabatteuse et ramène à Génessier des jeunes femmes qui seront sacrifiées dans son laboratoire dissimulé dans une vaste propriété, isolée en banlieue parisienne. Mais la découverte de l’une des victimes, dans une rivière, déclenche une enquête de police. Après plusieurs échecs ayant entraîné une nécrose de la peau, le chirurgien parviendra-t-il à redonner enfin un visage à Christiane ?

C’est une œuvre matricielle, qui n’a eu de cesse d’inspirer les réalisateurs et qui reste d’ailleurs encore une source de création pour de nombreux cinéastes. Les Yeux sans visage est le second long-métrage de Georges Franju, son film le plus connu et le plus prisé des cinéphiles, ainsi que la deuxième association entre le metteur en scène et Pierre Brasseur, quelques mois seulement après La Tête contre les murs. Alors que le comédien interprétait précédemment un inquiétant directeur d’asile psychiatrique, il incarne ici un chirurgien de renom, spécialisé dans les greffes de peau et la régénérescence cellulaire. Le monstre du film, c’est bien lui, un être froid, glacial, peu loquace, Prométhée moderne, qui à l’instar du docteur Frankenstein, va (re)créer le visage défiguré de sa fille victime d’un accident, créature qui finira par lui échapper. D’après un scénario signé Boileau et Narcejac (Sueurs froides, Les Diaboliques), avec la collaboration de Georges Franju et de Claude Sautet (également assistant réalisateur), adapté d’un roman de Jean Redon, Les Yeux sans visage est une pierre fondatrice du cinéma d’épouvante international, dont on ne compte plus les admirateurs, de Pedro Almodóvar (La Piel que habito) à John Woo (Volte/Face), en passant par Leos Carax (Holy Motors) et George Romero (Bruiser). Un modèle de mise en scène, aussi magistrale qu’épurée, un mètre-étalon, une référence ultime, un vrai film culte.


Alors que son assistante Louise vient de jeter dans l’eau le corps d’une jeune femme, le docteur Génessier, un éminent chirurgien, donne une conférence sur les greffes de peaux. Lorsque la conférence se termine, il est appelé par la morgue. Le corps d’une jeune fille, complètement défigurée, a été retrouvé dans la Seine. Le médecin prétend qu’il s’agit de sa fille qui aurait commis un suicide, celle-ci ayant été défigurée par un accident de voiture. Après l’enterrement, il rentre chez lui où sa fille l’attend. Génessier lui révèle qu’il a orchestré un faux décès afin de couvrir ses manigances. En effet, Génessier veut offrir un nouveau visage à sa fille. Il a installé un laboratoire dans sa grande propriété située en banlieue parisienne et où il pratique régulièrement des expériences sur des chiens qu’il garde captifs. C’est aussi le lieu dans lequel son assistante et complice attire des jeunes femmes pour prélever leur visage et les greffer sur celui de sa fille, Christiane. Cette dernière, recluse dans ce manoir, doit porter un masque blanc inexpressif pour dissimuler son visage meurtri. Les greffes se succèdent et échouent jusqu’au jour où une opération semble réussir. Christiane retrouve alors son visage. Mais progressivement, les tissus de la peau se dégradent et les nécroses réapparaissent.


La première image qui vient en tête quand on évoque Les Yeux sans visage, c’est bien évidemment le masque porté par la sylphide Edith Scob, qui venait de démarrer sa carrière sur les planches dans Don Juan d’Henry de Montherlant, mise en scène Georges Vitaly au théâtre de l’Athénée, où elle donnait la réplique à Pierre Brasseur. Parallèlement, elle fait ses premiers pas au cinéma devant la caméra de Georges Franju, avec lequel elle collabore à nouveau sur Les Yeux sans visage, où elle obtient le premier rôle féminin. En dépit du caractère bien trempé du cinéaste, l’actrice tournera à six reprises avec lui, jusqu’au Dernier Mélodrame, téléfilm diffusé en 1979. Si l’on ne verra (et pour cause) son visage qu’à de rares exceptions dans le film, la présence d’Edith Scob est omniprésente, avec sa silhouette frêle vêtue d’une chemise de nuit et bien sûr ce masque, aussi légendaire que le film lui-même, qui apparaît comme une seconde peau (du latex a été utilisé, une première en la matière) et qui laisse passer malgré sa matière les émotions à fleur de peau qui animent Christiane.


Ancien documentariste (Le Sang des bêtes), Georges Franju a pensé sa mise en scène, son montage, son cadrage, de façon chirurgicale. Le N&B d’Eugen Schüfftan (Scandale à Paris de Douglas Sirk, Drôle de drame de Marcel Carné, Forfaiture de Marcel L’Herbier) est aussi tranchant que la lame du scalpel avec lequel le docteur Génessier découpe le visage de ses pauvres victimes (LE plan qui aura traumatisé plus d’un spectateur et tout autant d’aspirants réalisateurs), le montage est d’une rare sécheresse et rend compte de la mécanique implacable de Georges Franju, qui ne laisse rien au hasard et maintient une asphyxie durant 90 minutes. Les Yeux sans visage est une immersion dans l’esprit malade d’un scientifique, auquel Pierre Brasseur, qui entre deux collaborations avec Denys de La Patellière (Les Grandes familles et Le Bateau d’Émile) paraît transfiguré ici, tout en retenue (là où on lui reprochait souvent de cabotiner joyeusement), un mur en béton armé devant lequel les autres personnages se retrouvent désarmés. Seule Louise, son assistante et complice semble être la seule à percevoir ce qui lui reste d’humanité. Celle-ci est interprétée par l’incroyable Alida Valli, bien connue des cinéphiles pour ses prestations chez Dario Argento (Inferno, Suspiria), Mario Bava (La Maison de l’exorcisme, Lisa et le diable), Michelangelo Antonioni (le sublime Le Cri) ou Yves Allégret (le somptueux Les Miracles n’ont lieu qu’une fois). La comédienne, vue aussi chez Alfred Hitchcock, Carol Reed et Luchino Visconti, s’impose aussi comme le troisième sommet de ce triangle principal, Louise apparaissant comme une femme aussi impénétrable que son patron, mais dont le regard parfois embué trahit aussi ce qui lui reste d’âme, qu’elle n’a pas entièrement vendue au diable.


L’émotion point au moment où on l’attend le moins, à l’instar de cette scène où alors désespérée, seule, Christiane appelle au téléphone son ancien fiancé, Jacques, qui la croit morte. Un événement qui sera catalyseur et qui poussera la jeune femme à mettre fin aux actes criminels de son père, pour lequel elle est devenue un cobaye de laboratoire.


On ressort des Yeux sans visage comme en état d’hypnose, surtout après ce final qui pourrait sortir tout droit d’un opéra lyrique, où la musique aussi enivrante que cauchemardesque de Maurice Jarre résonne encore bien après et probablement pour toujours. Un chef d’oeuvre d’une beauté incommensurable, plein de grâce et de poésie macabre.


LE COMBO BLU-RAY + 4K UHD
Exit le Blu-ray Gaumont ! D’ailleurs, il l’était depuis belle lurette. Nous accueillons les bras ouverts cette fantastique édition 4K des Yeux sans visage, auquel Le Chat qui fume déroule le tapis rouge. À cette occasion, le chef d’oeuvre de Georges Franju se trouve décliné en deux éditions distinctes. La première, celle que nous avons entre les mains, est un Combo Blu-ray + 4K UHD. Les deux disques reposent dans un élégant boîtier Scanavo, dans lequel a été glissé religieusement une jaquette au visuel toujours très classe. Le tout (tiré à 300 exemplaires) repose dans un fourreau cartonné magistralement illustré par Tony Stella. Le menu principal est animé et musical. La seconde édition créée par Le Chat qui fume une Box Ultra Collector limitée – 4K Ultra HD + Blu-ray + DVD Bonus + Livre (176 pages) tirée à 1000 exemplaires. Si les deux disques sont identiques, le DVD En passant par la Lorraine et autres courts métrages, sorti en 2022 dans la collection Gaumont à la demande compile six films de Georges Franju, tournés entre 1951 et 1957. Signalons qu’il s’agit ici de la version intégrale, contrairement à la version précédemment éditée par Gaumont.



Les fleurs maladives de Georges Franju (46’) L’éditeur reprend le module déjà disponible sur l’édition DVD et Blu-ray Gaumont. Tout d’abord, que se cache-t-il sous ce titre énigmatique ? Il s’agit d’une citation de Georges Franju présentée en ouverture de ce documentaire et qui indique d’emblée la personnalité d’un homme au bord de la folie pour qui le cinéma paraissait plus réel que la vie : « Je n’adhère pas à la vie mais à l’image. Ces images sont, comme disait Baudelaire, mes fleurs maladives ». Au fil de ce film nous retrouvons les interventions d’Edith Scob (Christiane dans Les Yeux sans visage), Jacques Champreux (scénariste entre autres de Judex), Kate Inee (auteur de Georges Franju – Au-delà du cinéma fantastique), Bernard Queysanne (assistant de Georges Franju sur La Faute de l’abbé Mouret), Jean-Pierre Mocky (qu’on ne présente plus), ainsi que le concours amical de Robert Hossein, Freddy Buache (fondateur de la cinémathèque de Lausanne, ami du cinéaste) et de Claude Chabrol. Dans un premier temps, un rapide coup de projecteur est donné sur les courts métrages documentaires réalisés par Georges Franju au début de sa carrière, notamment Le Sang des bêtes, film de vingt minutes réalisé en 1948 ayant pour thème les abattoirs de la ville de Paris, qui a entraîné plusieurs évanouissements de spectateurs dans les salles où il était projeté. Pour les interlocuteurs qui l’ont connu, Le Sang des bêtes marque un premier tournant dans la carrière de Georges Franju, celui de le faire passer du documentaire à la fiction, du court au long métrage. Tous s’arrêtent sur la personnalité complexe du réalisateur, un homme profondément angoissé, solitaire, introverti, pour qui tout était difficile sauf le cinéma auquel il se consacrait continuellement. D’anecdote en anecdote, ce documentaire parvient à faire oublier sa forme quelque peu bâclée (on passe sans raison du profil droit au profil gauche de l’intervenant) grâce à une brillante étude du style Franju en entrelaçant le fond et la forme des Yeux sans visage. Un style unique et singulier dans le cinéma français qui fait de lui le cinéaste dont l’univers insolite-réaliste le rapproche le plus de celui d’un David Lynch. Un metteur en scène fasciné par ce qu’il y avait de plus déviant chez ses contemporains, alliant à l’écran beauté plastique et ironie avec une tendresse pour des personnages grâce auxquels il prenait un malin plaisir à faire peur en ancrant le fantastique dans la banalité du quotidien. Bien qu’elle ne soit pas mentionnée une seule fois dans ce documentaire, il existe une scène finale alternative qui était en fait le prolongement de la fin gardée au montage et dans laquelle on voyait Christiane errer dans la nuit jusqu’à ce qu’elle croise un automobiliste qu’elle effraie en ôtant son masque.





Rien que pour ses yeux (17’) : La comédienne Edith Scob revenait ici sur sa rencontre déterminante avec Georges Franju, avec lequel elle allait tourner une demi-douzaine de fois au cours de sa carrière. Elle dresse un portrait sans langue de bois du cinéaste, avant d’en arriver sur les conditions de tournage des Yeux sans visage. Edith Scob évoque leur façon de travailler (aucune répétition), comment elle a dû entrer dans l’imaginaire du réalisateur, dans ses fantasmes, puis parle de la création du masque, qu’elle devait aussi porter entre les prises, ce qui pouvait lui donner l’impression d’être isolée du reste de l’équipe. Elle parle aussi de ses partenaires, ainsi que de la citation explicite aux Yeux sans visage dans le final de Holy Motors de Leos Carax, grand admirateur du film de Georges Franju.

Alida, ma grand-mère (43’) : Comme son titre l’indique, ce module donne la parole à Pierpaolo de Mejo, petit-fils d’Alida Valli, scénariste, comédien et réalisateur, qui revient non seulement sur l’immense carrière cinématographique de sa grand-mère, mais aussi sur sa personnalité. C’est donc à la fois le portrait d’une artiste et d’une femme extraordinaire qui est dressé au cours de cette belle interview, qui aborde l’enfance (puis une adolescence fébrile, sauvage, rebelle et pourtant mélancolique), les débuts au cinéma, les premiers rôles, puis les rencontres déterminantes qui ont fait d’Alida Valli l’une des comédiennes italiennes les plus demandées de son temps, y compris à Hollywood. Les plus grands films de l’actrice sont aussi passés en revue, y compris Les Yeux sans visage, même si celle-ci n’en parlait jamais. Un entretien forcément intime et émouvant, quand Pierpaolo de Mejo déclare qu’« on se rappelle peu d’Alida Valli aujourd’hui, au regard de ce qu’elle a joué, sans doute car elle était moins connue du grand public et donc moins populaire ».






Nous trouvons ensuite un entretien avec Bertrand Mandico (18’), dont le cinéma ne ressemble à aucun autre, à part peut-être à celui de David Lynch avec lequel il partage ce goût unique pour l’étrange, la vaporeux, l’inclassable. À travers ses films, l’audience perd ses repères et plonge dans un univers inconnu, aux teintes souvent rosées, chacun agissant comme une séance d’hypnose. L’ancien diplômé de l’école de cinéma d’animation des Gobelins, né en 1971, possède une griffe aujourd’hui reconnaissable et inimitable, internationalement reconnue. Et il est visiblement très heureux de revenir sur Les Yeux sans visage, sur lequel il avait longtemps « fantasmé » avant de pouvoir le découvrir à la télévision. Le cinéaste explique les liens du chef d’oeuvre de Georges Franju avec le surréalisme, « un vrai film d’épouvante français qui agit comme un psychotrope ». Bertrand Mandico parle du casting, du « réalisme médical » des scènes d’horreur où l’on peut reconnaître le passé documentaire de Georges Franju.

C’est enfin l’analyse que l’on attendait, celle d’Olivier Père (33’35). Nous avons déjà parlé maintes fois de ce dernier à travers nos chroniques, nul besoin de le présenter donc. Celui-ci livre comme à son habitude une formidable et indispensable remise du film dans son contexte. Olivier Père aborde Les Yeux sans visage, qu’il avait vu plusieurs fois lorsqu’il était adolescent. Puis, il en vient à Georges Franju, à son style, à sa personnalité particulière dans le cinéma français, « un réalisateur atypique, un franc-tireur, un solitaire dans sa façon d’appréhender le cinéma ». L’influence du cinéma muet, l’utilisation du N&B, le passé de documentaire de Franju (on parle du Sang des bêtes), les thèmes récurrents de son cinéma (la critique virulente de la bourgeoisie), le casting (« avec des acteurs qui sont dirigés comme s’ils étaient des automates »), la pérennité du film, l’inspiration du surréalisme, les partis-pris (le refus du gore, rechercher l’inattendu et l’insolite dans un cadre réaliste) sont aussi les points abordés au cours de cette intervention. Olivier Père donne son avis sur Les Yeux sans visage, « qui est peut-être le film le plus parfait de Franju, mais pas son meilleur ».

Ruines du temps (8’) : Étrange court-métrage réalisé par Mathieu Péteul en 2016, dont nous avions beaucoup apprécié le premier-long-métrage Dark Souls, qu’il avait cosigné avec César Ducasse et qui était sorti chez Le Chat qui fume en octobre 2014. Elsa, une jeune femme ayant subi un avortement, revient sur les traces de son enfance à la recherche de son innocence perdue. Un trip, dont on se demande encore la raison de sa présence dans cette interactivité, quand bien même il s’agit du portrait intérieur d’une femme, comme Christiane dans Les Yeux sans visage, « en proie au doute et au désespoir, à la suite d’un événement traumatisant » comme l’indique Mathieu Péteul dans ses intentions. Contemplatif, poétique, sans doute un peu pesant dans ses dialogues, mais sublimes décors naturels. À noter que les excellents maquillages – effets spéciaux sont signés par le génial David Scherer.



L’interactivité se clôt sur la bande-annonce, qui indique une interdiction aux mineurs de moins de seize ans.
L’Image et le son
Nous sommes en présence d’une des plus belles éditions UHD que Le Chat qui fume ait pu nous présenter jusqu’à maintenant. En effet, cette galette 4K du chef d’oeuvre de Georges Franju est absolument somptueuse, du générique d’ouverture (d’une stabilité confondante) à la dernière image. Préalablement édité par René Château en 2002 avec une image recadrée en 1.33, puis ressorti chez Gaumont en DVD en 2009, puis en HD l’année suivante, ce master UHD des Yeux sans visage présenté par Le Chat qui fume s’impose comme l’édition ultime. La photo stylisée trouve ici un éclat inégalé, avec des blancs opalescents et des noirs d’une profondeur abyssale, les contrastes étant quant à eux particulièrement tranchés (au scalpel on pourrait même dire vu le contexte du film) et le grain argentique heureusement préservé. Il n’y a qu’à voir le relief des textures, la précision des plans rapprochés, le ciré en vinyle noir-glacé d’Alida Valli ou le foisonnement des détails de la forêt voisine à la propriété du docteur Génessier pour se rendre immédiatement compte de la richesse et de la densité de cette édition. Les décrochages sur les fondus enchaînés ne sont plus et cette brillante restauration 4K, réalisée à partir des éléments originaux, est celle qu’on attendait.

Ce que nous retenons tout d’abord de ce mixage mono DTS HD Master Audio c’est l’impressionnante délivrance de la musique intrigante et angoissante signée Maurice Jarre dont la ritournelle lancinante restera à jamais gravée dans les mémoires des cinéphiles. D’une indiscutable limpidité, cette piste unique restaurée déborde d’effets en tous genres, des aboiements inquiétants des chiens du docteur, des chants continus des oiseaux peuplant la forêt et d’autres effets qui en feront sursauter plus d’un. Aucun souffle n’est à déplorer. Les sous-titres français pour


Crédits images : © Le Chat qui fume / Gaumont – Lux Film / Captures Blu-ray : Franck Brissard pour Homepopcorn.fr