Test Blu-ray / Rue des cascades (Un gosse de la butte), réalisé par Maurice Delbez

RUE DES CASCADES (Un gosse de la butte) réalisé par Maurice Delbez, disponible en édition Digibook – Blu-ray + DVD + Livret le 18 mars 2022 chez Coin de Mire Cinéma.

Acteurs : Madeleine Robinson, Serge Nubret, Daniel Jacquinot, René Lefevre, Lucienne Bogaert, Suzanne Gabriello, Roland Demongeot, Erick Barukh, Christine Simon, Dominique Lartigue, Serge Srour…

Scénario : Maurice Delbez & Jean Cosmos, d’après le roman de Robert Sabatier

Photographie : Jean-Georges Fontenelle

Musique : André Hodeir

Durée : 1h28

Date de sortie initiale : 1964

LE FILM

1960, Ménilmontant. Dans une épicerie buvette de la rue des cascades, Hélène la patronne vit seule avec son fils de dix ans, Alain, un véritable « gosse de la butte ». Un jour Hélène s’éprend de Vincent, un homme visiblement beaucoup plus jeune qu’elle et noir. Alain le déteste pour sa couleur et sa différence. Vincent tente alors de sortir l’enfant de son quartier. Il l’emmène dans les salles de boxe, lui fait découvrir Paris et les cabarets où jouent ses amis. Alain est définitivement conquis au grand étonnement de ses camarades de classe…

Nous parlions tout récemment du réalisateur Maurice Delbez (1922-2020) à l’occasion de l’édition de La Roue en version restaurée chez Coin de Mire Cinéma. Un metteur en scène dont je ne connaissais que le second long-métrage, A pied, à cheval et en voiture (1957), gros succès avec 3,5 millions de spectateurs, interprété par Noël-Noël et un jeune débutant du nom de Jean-Paul Belmondo. Sorti en 1964, Rue des cascades (Un gosse de la butte, titre imposé par la Columbia) est le dernier film de Maurice Delbez, dont la sortie catastrophique (une semaine à l’affiche en raison d’une distribution calamiteuse et dite « technique ») le crible de dettes. Le cinéaste se tourne alors vers la télévision, signe des épisodes de la série Les Saintes chéries avec Micheline Presle et Daniel Gélin, dirige Fernandel dans L’amateur ou S.O.S. Fernand, puis entre au Service de la Recherche de l’ORTF, devient Directeur des Programmes à FR3-Nord Picardie et Directeur des Études de l’IDHEC. Au début des années 1980, il revient derrière la caméra et enchaîne les téléfilms (Les Menteurs avec Jean-Marc Thibault, Des vertes et des pas mûres avec Christine Armani), puis livre un ultime documentaire en 1990, consacré à Gilles Grangier. A travers le roman Alain et le Nègre de Robert Sabatier, Maurice Delbez a trouvé des échos à sa propre enfance passée dans un bistrot de l’Aveyron. Avec l’aide du grand Jean Cosmos (La Vie et rien d’autre, Capitaine Conan, Laissez-passer), il transpose le récit original qui se déroulait à Montmartre, dans le quartier de Ménilmontant (moins touristique, plus « ouvrier ») et met beaucoup d’éléments intimes dans le personnage du petit Alain, impeccablement incarné par Daniel Jacquinot, dans sa seule apparition au cinéma. Tendre, amusant, très émouvant, Rue des cascades est aussi une œuvre avant-gardiste, qui évoque la relation entre une femme blanche d’âge mûr et un homme noir de vingt ans son cadet, malgré toutes les critiques qui peuvent fuser autour d’eux, y compris de la part d’Alain et de ses copains, qui rappellent furieusement Le Petit Nicolas de Sempé & Goscinny. Un trésor qui s’était volatilisé depuis des années, qui refait enfin surface.

Hélène, séduisante veuve quadragénaire et mère du petit Alain, tient un café-épicerie-crémerie à Ménilmontant, un quartier populaire parisien alors en pleine évolution en ce début des années 1960. Lorsqu’elle essaie de refaire sa vie avec Vincent, un Antillais de vingt ans son cadet, Alain témoigne d’abord de l’hostilité à ce dernier avant d’être conquis par sa gentillesse et de devenir son ami. À cause d’un drame de la jalousie où sa voisine et amie Lucienne est assassinée par son mari qui l’a surprise en flagrant délit d’adultère avec son neveu plus jeune, Hélène prend conscience de sa grande différence d’âge avec Vincent et décide de mettre fin à leur liaison.

Ou quand l’existence d’un petit garçon se trouve bouleversée à jamais. Dans le vingtième arrondissement de Paris, Alain va grandir en peu de temps et franchir un premier pas dans le monde adulte. Tout se passait très bien dans l’établissement d’Hélène, sa mère, les habitués (une retraitée des maisons closes, un vétéran qui s’indigne devant la décolonisation) refaisaient le monde très tôt le matin devant un petit verre de blanc ou un calva, tandis que d’autres venaient acheter de la crème fraîche ou juste parler avec la patronne. Mais c’était donc sans compter l’arrivée de Vincent, l’amant noir d’Hélène, un « bougnoule » pour la plupart, « un sale nègre », « un bamboula », alors que les gamins, nourris de bandes-dessinées, voient en lui un cannibale ou évoquent l’ami Y’a bon Banania. Autant par racisme ordinaire que par jalousie, l’enfant commence par rejeter le nouveau venu et lui montre la plus grande hostilité. Par sa grande gentillesse, son humour et son imagination, Vincent désarme les préjugés du petit garçon qui devient son meilleur allié. Mais ses copains de jeu n’ont pas forcément le même avis.

Hélène est magnifiquement interprétée par Madeleine Robinson (Une si jolie petite plage d’Yves Allégret, Lumière d’été de Jean Grémillon, J’ai épousé une ombre de Robin Davis), dont on ne sait pas vraiment ce qu’est devenu l’époux, si celui-ci est décédé ou a pris la poudre d’escampette, toujours est-il que la comédienne est exceptionnelle dans ce rôle de femme partagée entre le désir de vivre pleinement et librement son amour avec celui qu’elle a choisi et qui l’aime en retour, ou d’abandonner cette idylle qui pour beaucoup ne mènera nulle part, en raison de la différence d’âge avec Vincent, à cause de la couleur de sa peau, qui fait l’objet de multiples quolibets. Et pourtant, Vincent et Alain apprennent non seulement à se connaître, mais aussi et contre toute attente à s’aimer.

Comme pour La Roue, Rue des cascades se double aujourd’hui d’une dimension documentaire, dans le sens où Maurice Delbez montre le quartier d’un Paris disparu, avec ses petits commerçants, un argot (« c’est du billard ! »), les habitants qui se connaissent tous et surtout où tout le monde sait tout sur les autres, une vie en communauté avec ses bons, comme ses mauvais côtés, puisque la rumeur et le qu’en-dira-t-on auront raison de la relation entre Hélène et Vincent. Ce dernier est campé par Serge Nubret, culturiste de son état, futur Mr. Europe, Mr. Univers et Mr. Olympia, grand adversaire d’Arnold Schwarzenegger, qui tâtait alors du cinéma puisqu’on l’avait vu précédemment dans Les Titans Arrivano i titani de Duccio Tessari et Goliath et l’Hercule noir Goliath e la schiava ribelle de Mario Caiano, avant d’incarner un homme de main dans Un Condé d’Yves Boisset et d’apparaître chez Claude Sautet (César et Rosalie) et Robert Lamoureux (Impossible…pas français). Dans Rue des cascades, sa prestation ne repose pas sur ses muscles, mais sur son jeu, quelque peu naïf certes (« Du bon kawa tout noir comme moi ! », « Je deviendrai tout pâle si tu m’enfermes ! ») , mais sincère et où le courant passe naturellement avec Daniel Jacquinot et Madeleine Robinson.

Alors n’hésitez pas et consacrez 90 minutes de votre vie de cinéphile à Rue des cascades, un vrai petit bijou insoupçonné, qui avait disparu pendant un demi-siècle, avant de ressusciter grâce au travail acharné de passionnés.

LE DIGIPACK

Coin de Mire Cinéma – Neuvième Vague ! Après La Roue, nous continuons sur notre lancée et parlerons aujourd’hui de la sortie de Rue des cascades (Un gosse de la butte). Pour rappel, cette dernière fournée de l’éditeur comprend La Roue (1957) de Maurice Delbez et André Haguet, Charmants garçons (1957) d’Henri Decoin, Les Liaisons dangereuses (1959) de Roger Vadim, Rue des cascades (Un gosse de la butte) (1964) de Maurice Delbez, Le Ciel sur la tête (1965) d’Yves Ciampi et Chère Louise (1972) de Philippe de Broca. Inédits en Blu-ray, ces titres seront édités à 3000 exemplaires.

L’édition prend la forme d’un Digibook (14,5cm x 19,5cm) suprêmement élégant. Le visuel est très recherché et indique à la fois le nom de l’éditeur, le titre du film en lettres d’or, le nom des acteurs principaux, celui du réalisateur, la restauration (HD ou 4K selon les titres), ainsi que l’intitulé de la collection. L’intérieur du Digibook est constitué de deux disques, le DVD et Blu-ray, glissés dans un emplacement inrayable. Une marque est indiquée afin que l’acheteur puisse y coller son numéro d’exemplaire disposé sur le flyer volant du combo, par ailleurs reproduit dans le livret. Deux pochettes solides contiennent des reproductions de dix photos d’exploitation d’époque (sur papier glacé) et de l’affiche du film au format A4. Le livret de 24 pages de cette édition contient également la filmographie de Maurice Delbez, avec le film qui nous intéresse mis en surbrillance afin de le distinguer des autres titres, de la reproduction en fac-similé des matériels publicitaires et promotionnels, des photos promotionnelles, de divers pavés de presses « Paris Jour », « Aurore » et « Ouest France », de l’affiche belge, d’un extrait de l’adaptation originale ayant appartenu à Maurice Delbez de Alain et le Nègre, et de deux dessins au fusain de Delphine El Machroubi. Le menu principal est fixe et musical. A noter que Rue des cascades était jusqu’à présent disponible en DVD chez M6 Vidéo depuis 2017.

Si vous décidez d’enclencher le film directement. L’éditeur propose de reconstituer une séance d’époque. Une fois cette option sélectionnée, les actualités Pathé du moment démarrent alors, suivies de la bande-annonce d’un film (ici celle de La Chasse à l’homme), puis des publicités d’avant-programme, réunies grâce au travail de titan d’un autre grand collectionneur et organisateur de l’événement La Nuit des Publivores. Le film démarre une fois que le salut du petit Jean Mineur (Balzac 00.01).

Les journaux des actualités de la 49è semaine de l’année 1964 (9’) sont une fois de plus très chargés. Avec les fêtes qui se rapprochent à grand pas, Les Petits Frères des Pauvres se mobilisent pour aider celles et ceux qui se retrouveront seuls à Noël. S’il n’y aura probablement pas de neige cette année, à Lyon, le maire Louis Pradel a inauguré une station de ski artificielle. Au large de New York, un pétrolier norvégien fait naufrage, après avoir percuté un paquebot israélien. Dans le reste du monde, au Congo plus précisément. Des révolutionnaires d’inspiration marxiste, les Simbas, s’emparent de l’est du pays et proclament une « République populaire du Congo » communiste à Stanleyville. Alors que les forces gouvernementales gagnent peu à peu du terrain face aux Simbas, l’intervention militaire de la Belgique et des États-Unis pour secourir des otages capturés par les rebelles, scelle la défaite définitive de la rébellion Simba et la dissolution du mouvement. Attention aux images qui pourraient heurter la sensibilité des plus jeunes.

Les réclames publicitaires (9’30) mettent cette fois en valeur les crèmes glacées Miko (« en vente dans cette salle » bien évidemment), les caramels au lait Krema, le Martini (avec en vedette le paquebot Le France), le soda Pepsi, le vin Baptistin Caracous (avec une marionnette qui se bourre la tronche), l’apéro Gancia, le stylo-plume Pelikan, le nouveau téléviseur Philips (« entièrement équipé pour la deuxième chaîne, encombrement minimum et stabilisation automatique de l’image, modèle tout écran ou asymétrique »), tandis que Tricard et Berlicot (alias Guy Grosso et Michel Modo) surveillent les plages de Saint-Tropez pour le compte de la lessive Bonux et que la comédienne Michèle Mercier sensibilise les spectateurs pour l’aide contre le cancer.

L’année de la restauration du film, 2017 donc, Maurice Delbez revenait longuement sur son parcours, ainsi que sur l’aventure de Rue des cascades, qui sera rebaptisé Un gosse de la butte par la Columbia au moment de sa distribution (43’). Le réalisateur évoque son enfance (« Je suis né à Bezons dans un bistrot, où la spécialité du coin était de devenir patron de bistrot »). C’est dans cet établissement que le jeune Maurice écoute les blagues et les soucis des gens, avec lesquels il tapait le carton, avant de licher les dernières gouttes d’alcool des verres laissés par leurs consommateurs. C’est en raison de ce « petit plaisir apéritif » que Maurice est traîné au cinéma le jeudi, jour de repos des élèves, afin de lui changer les idées. Et c’est aussi à ce moment que Maurice Delbez découvre les derniers films muets et les premiers films parlants, tout en lisant Ciné Monde et Ciné Miroir. Puis, il commence à travailler dans le Trésor Public et s’essaie au théâtre. En 1945, Maurice Delbez est reçu au concours d’entrée de l’IDHEC (Institut Des Hautes Études Cinématographiques), avant de commencer sa carrière dans le cinéma en tant qu’assistant-réalisateur, puis de passer lui-même derrière la caméra avec La Roue, remplaçant au pied levé André Haguet, victime d’un accident de la route juste avant le début des prises de vue. Cela nous amène à Rue des cascades, sur lequel Maurice Delbaz se penche plus précisément, en parlant du roman de Robert Sabatier, de la différence entre le film et le livre, du travail avec Jean Cosmos, du casting (il avait premièrement pensé à Simone Signoret pour le rôle principal). Grande surprise, c’est là que le documentaire donne la parole aux « gamins » du film, Daniel Jacquinot (Alain), Roland Demongeot (frère de Catherine, la vedette de Zazie dans le métro de Louis Malle), Erick Barukh, Dominique Lartigue et Christine Simon, qui ont répondu présent pour la résurrection de Rue des cascades en 2017. Le cinéaste évoque les problèmes liés à la distribution du film en 1964, « la Columbia ayant accepté de le distribuer par dépit, car ils devaient accepter un certain nombre de films français, afin de pouvoir livrer les leurs ». Une catastrophe financière pour Maurice Delbez, qui allait se retrouver avec 40 millions de francs de dettes et stopper sa carrière au cinéma. Enfin, l’un des sujets principaux du film, le racisme, est abordé dans la dernière partie de ce module indispensable.

L’émotion est immense quand les membres du casting retrouvent Maurice Delbez et partagent avec lui leurs souvenirs liés au tournage. Un supplément de huit minutes compile les plus beaux moments de cet événement, organisé bien entendu dans un bistrot du XXè arrondissement de Paris.

L’interactivité se clôt sur un lot de bandes-annonces.

L’Image et le son

Avec l’échec commercial de Rue des cascades, les négatifs du film ont été stockés durant des décennies, sans jamais être exploités. Un demi-siècle plus tard, l’état général des négatifs image et son du film s’était considérablement dégradé. L’image comportait des déchirures, des traces de moisissures et des poussières. La pellicule était gondolée avec un retrait longitudinal, des traces de colle, des frottements et des perforations fragiles qui provoquaient des sautes dans la continuité. C’est grâce à une subvention du CNC dans le cadre du dispositif d’aide sélective à la numérisation d’œuvres cinématographiques du patrimoine, à la participation du Forum des Images et aux 155 donateurs du site de crowdfunding de Celluloid Angels, que le financement de la restauration et la numérisation du film ont été possibles. Les négatifs ont été réparés manuellement, nettoyés et numérisés en 4K par Hiventy. Des travaux minutieux de restauration numérique et d’étalonnage ont été effectués pour redonner au film son éclat d’origine en 2017. Mais surtout, à la demande de Maurice Delbez, le titre imposé par son ancien distributeur Columbia, Un gosse de la butte, a été remplacé par Rue des cascades, heureusement présent sur un élément photochimique de l’époque. Ainsi le titre d’origine a été restauré. Résultat des courses, l’image est magnifique (à l’exception des stock-shots lors de la scène du safari), ahurissante de beauté, avec des noirs denses et une clarté de tous les instants. Le piqué est affûté comme la lame d’un scalpel, la texture argentique fine et organique, les détails inédits, la propreté mirifique.

Au niveau sonore, les problèmes de désynchronisation, de distorsions et de soufflements ont été éradiqués, afin d’offrir aux spectateurs un confort acoustique total. Les dialogues sont solidement plantés, à l’exception de la chanson entonnée par Vincent, plus « lointaine », la musique d’André Hodeir (Une Parisienne de Michel Boisrond, Saint-Tropez Blues de Marcel Moussy) est joliment délivrée, ainsi que les effets annexes, souvent percutants. L’éditeur joint aussi les sous-titres français destinés aux spectateurs sourds et malentendants, ainsi qu’une piste Audiodescription.

Crédits images : © Coin de Mire Cinéma / SND (Groupe M6) / Captures Blu-ray : Franck Brissard pour Homepopcorn.fr

3 réflexions sur « Test Blu-ray / Rue des cascades (Un gosse de la butte), réalisé par Maurice Delbez »

  1. Un article sur ce film , très intéressant et juste . Du beau travail l’histoire du film de Monsieur Maurice Delbez continue son chemin , plus de de cinquante sept ans après sa sortie . Ce fut tellement compliqué pour le réalisateur de faire et faire distribuer ce l’on métrage … Daniel ( Alias , Alain ) Vive le Cinéma

    1. Alors ça c’est une surprise !!! Bonjour Daniel, votre témoignage est très émouvant.
      Nous avons adoré ce film, que nous avons voulu mettre en valeur, grâce à la magnifique édition Coin de Mire Cinéma.
      N’hésitez pas à relayer notre article si vous le désirez bien sûr, c’est du billard !
      Amitiés,
      Franck Brissard
      Rédacteur en chef – Homepopcorn.fr

      1. Pourquoi toutes ces embûches , a la sortie de ce film pour Monsieur Maurice Delbez … Quel gâchis . C’était pourtant osé et novateur d’oser traiter un sujet pareil . L’amour d’une femme pour un homme de couleur . Plus les distributeurs qui l’on crucifié … pourtant que ce film est beau et criant de vérité sur cette époque . Que des souvenirs merveilleux pour pour les minos que nous étions , épaulés par des acteurs de cette génération si adorables et bienveillants à notre égard !!! Plus de cinquante après , grâce à des gens avec un cœur énorme , ce film a pu sortir des ténèbres et de l’oubli . Retrouver un peu sa place dans le paysage cinématographique Français , réussir à susciter l’intérêt de cette pépite oubliée … Le renouveau de SON FILM , Maurice a pu le connaître de son vivant . C’est l’essentiel dans cette histoire !!! C’était une si belle personne . Vive le Cinéma . Daniel ( alias Alain )

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