LA MAISON AUX SEPT PIGNONS (The House of the Seven Gables) réalisé par Joe May, disponible en DVD et Blu-ray le 20 octobre 2020 chez Rimini Editions.
Acteurs : George Sanders, Margaret Lindsay, Vincent Price, Dick Foran, Nan Grey, Cecil Kellaway, Alan Napier, Gilbert Emery…
Scénario : Lester Cole & Harold Greene, d’après le roman de Nathaniel Hawthorne
Photographie : Milton R. Krasner
Musique : Frank Skinner
Durée : 1h29
Date de sortie initiale : 1940
LE FILM
En 1828, la famille Pyncheon est ruinée. L’un des héritiers, Clifford, songe à vendre la superbe demeure familiale, sur laquelle semble peser une malédiction, et à partir s’installer avec sa cousine Hepzibah. Mais son cousin Jaffrey s’y oppose : il parvient à faire accuser Clifford de meurtre et à le faire jeter en prison.
La Maison aux sept pignons – The House of the Seven Gables est réalisé en 1940 par Joe May, cinéaste autrichien né Julius Otto Mandl (1880-1954). Totalement méconnu en France, ce dernier est pourtant l’un des pionniers du cinéma allemand et le metteur en scène d’un vrai chef d’oeuvre du cinéma fantastique, Le Retour de l’homme invisible – The Invisible Man Returns, suite directe du film de James Whale. Au début des années 1940, les studios Universal se rendent compte du nouvel engouement des spectateurs pour la franchise Universal Monsters. La même année que ce second opus, les studios confient les rênes de La Maison aux sept pignons à Joe May et le film est cette fois encore écrit par Lester Cole, qui sera plus tard victime du maccarthysme et inscrit sur la Liste noire à Hollywood. Pour ce superbe drame, adapté du roman éponyme de Nathaniel Hawthorne (publié en 1851), le cinéaste retrouve aussi l’immense Vincent Price (dans un rôle prévu à l’origine pour Robert Cummings), qui venait d’incarner un homme invisible cynique, violent et menaçant. S’il « n’apparaissait » forcément que de manière subliminale à l’écran dans Le Retour de l’homme invisible, cela ne l’empêchait pas de s’imposer autant que son prédécesseur Claude Rains, notamment grâce à sa voix, l’une des plus belles de l’histoire du cinéma. S’il n’est qu’au début de sa carrière, le comédien crève à nouveau l’écran dans La Maison aux sept pignons, dans lequel il se livre à un véritable duel avec le britannique George Sanders.
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