
MARK LA GÂCHETTE (Mark il poliziotto spara per primo) réalisé par Stelvio Massi, disponible en Combo Blu-ray + DVD le 6 mai 2025 chez Artus Films.
Acteurs : Franco Gasparri, Lee J. Cobb, Massimo Girotti, Ely Galleani, Nino Benvenuti, Andrea Aureli…
Scénario : Stelvio Massi, Dardano Sacchetti, Teodoro Corrà & Raniero Di Giovanbattista, d’après une histoire originale de Dardano Sacchetti
Photographie : Federico Zanni
Musique : Adriano Fabi
Durée : 1h40
Date de sortie initiale : 1975
LE FILM
Le commissaire Mark Terzi est envoyé à Gênes pour enquêter sur une série de meurtres sordides revendiqués par un certain « Sphinx ». Il va y retrouver l’homme d’affaires Benzi, qui pourrait avoir un lien avec ces crimes.

Si Stelvio Massi ne s’attendait pas à un ras de marée à la sortie d’Un flic voit rouge à la fin de l’été 1975, le réalisateur était loin de se douter que son polar allait créer l’événement et même devenir un véritable phénomène. Du coup, une suite devait être pensée dans l’urgence, au point que tout le monde (ou presque), tant devant que derrière la caméra, était rappelé pour reprendre là où l’enquête de Mark Terzi s’était arrêtée dans un moment suspendu. Résultat des courses, Mark la gâchette – Mark il poliziotto spara per primo, connu aussi en France sous le titre Justice sans sommation, parvenait à sortir sur les écrans pour Noël 1975, alors qu’Un flic voit rouge était toujours à l’affiche dans certains cinémas et allait connaître le même triomphe avec près d’1,3 milliards de lires récoltées. Si l’effet de surprise est passé et malgré sa production éclaire, Mark la gâchette n’est pas une suite décevante et encore moins bâclée. Franco Gasparri est encore plus à l’aise que dans le premier, conforté sans doute par le box-office de la première aventure et Stelvio Massi n’attend pas les cinq premières minutes pour lancer sa première et longue course-poursuite sur le port de Gênes, ainsi que dans ses environs. Si l’ambition première est évidemment d’amasser à nouveau le maximum de billets, le cinéaste est à son affaire et soigne autant la forme que le fond de son spectacle populaire, ce qui n’était pas forcément le cas de certains de ses confrères ès cinéma Bis.

