Test Blu-ray / La Baie sanglante, réalisé par Mario Bava


LA BAIE SANGLANTE (Reazione a catena – Ecologia del delitto) réalisé par Mario Bava disponible en édition DVD+Blu-ray+Livret le 5 mars 2019 chez ESC Editions

Acteurs : Claudine Auger, Luigi Pistilli, Claudio Volonté, Laura Betti, Leopoldo Trieste, Franco Ventura, Anna Maria Rossati, Isa Miranda, Brigitte Skay, Paola Montenero, Roberto Bonanni, Guido Boccaccini, Nicoletta Elmi, Renato Cestiè…

Scénario : Filippo Ottoni, Mario Bava, Giuseppe Zaccariello d’après une histoire originale de Dardano Sacchetti et Franco Barberi

Photographie : Mario Bava

Musique : Stelvio Cipriani

Durée : 1h24

Date de sortie initiale : 1971

LE FILM

La vieille comtesse Frederica est brusquement arrachée à son fauteuil d’invalide et pendue par son mari qui à son tour meurt sous les coups de poignard d’un mystérieux assassin. Quatre jeunes gens venus se divertir pénètrent par effraction dans la villa. Pendant que l’une des filles se baigne nue dans la baie et se retrouve la gorge tranchée, un garçon et une fille désirant faire l’amour se retrouvent épinglés au lit par une lance…

La Baie sanglante est une œuvre tardive dans l’oeuvre de Mario Bava. Le cinéaste a 57 ans quand il entreprend ce film, considéré aujourd’hui comme l’une de ses plus grandes réussites, qui apparaît également comme une réponse au giallo, ce genre italien du film d’exploitation, cocktail de cinéma d’horreur, de film policier et d’érotisme soft. Un tueur ganté, masqué, qui assassine sauvagement (souvent en caméra subjective) à l’aide d’une arme blanche ou de ses propres mains en étranglant la plupart du temps une pauvre femme qui trépasse en hurlant, et qui rend son dernier souffle, figée dans un ultime appel au secours. Telles sont les composantes du giallo. Chantage, sexe, héros suspectés, meurtres sadiques, Mario Bava (1914-1980) ne sait pas encore qu’il vient de changer le cinéma de genre, italien, européen puis mondial avec Six femmes pour l’assassinSei Donne per l’assassino, ou bien encore Blood and Black Lace pour son titre international, qui sort sur les écrans en 1964. De cette œuvre matricielle, acte fondateur de tout un pan du septième art, Dario Argento s’en inspirera pour son propre cinéma. En février 1970, L’Oiseau au plumage de cristal connaît un succès mondial. Après le désistement du producteur Dino De Laurentiis qui voulait surfer sur la vague du giallo, Mario Bava décide d’aller plus loin et de remettre les pendules à l’heure quant au genre qu’il a lui-même créé.

Six scénaristes se refilent l’histoire de La Baie sanglante, qui déboule sur les écrans italiens en 1971. Et c’est du jamais vu. Les spectateurs se retrouvent face à une succession ou plutôt à une réaction en chaînes (traduction littérale du titre original) de meurtres (13 au total) très violents, crus, sanglants, comme s’ils étaient embarqués dans une spirale, dans une boucle constituée d’assassinats en perpétuel recommencement. Non seulement, Mario Bava a inventé le giallo, mais il crée ici un autre genre qui découle du premier, le slasher, et sera notamment la première grande influence du Vendredi 13 de Sean S. Cunningham (1981).

La Baie est un magnifique domaine, convoité par tous. La propriétaire, Federica Donati, une vieille comtesse paralytique, refuse de vendre la propriété à un architecte sans scrupule, car elle ne veut pas la voir se transformer en station balnéaire et lieu touristique. Un soir la comtesse est attaquée par son mari le comte Filippo Donati. Dans la foulée le comte est tué et son corps dissimulé dans la baie. Un mot désespéré étant retrouvé près du cadavre, la police conclut au suicide.

C’est une expérience inoubliable à laquelle nous convie Mario Bava. Presque un demi-siècle après sa sortie, La Baie sanglante, Reazione a catena (Ecologia del delitto) demeure l’un des plus grands films d’horreur, ou de terreur plutôt, de l’histoire du cinéma, probablement l’un des plus violents. Radical, mais également réflexion sur la représentation de la violence à l’écran et du rapport des spectateurs avec les films de genre, La Baie sanglante peut se targuer de flatter autant l’intellect du spectateur, que ses sens en le divertissant du début à la fin, en lui offrant ce qu’ils est venu chercher, au-delà même de ses espérances. Déçu par son Île de l’épouvante (1970), le maestro en reprend quelques motifs ici dans La Baie sanglante. Voulant retrouver une certaine forme de liberté créatrice et d’expression, Mario Bava a pour ainsi dire carte blanche. S’il a également participé au scénario sur cet opus, il y est également chef opérateur.

Bienvenue dans un monde où l’horreur peut vous surprendre n’importe où, dans le plus simple appareil, de jour comme de nuit. Véritable leçon de cinéma, du zoom au montage, en passant par la sécheresse des meurtres macabres, la beauté de la photographie, les effets spéciaux et les maquillages saisissants du grand Carlo Rambaldi (récompensés au Festival du film fantastique d’Avoriaz), La Baie sanglanteReazione a catena est un chef d’oeuvre absolu et intemporel, morbide, mais lyrique et surtout furieusement poétique.

LE BLU-RAY

Le test du Blu-ray de La Baie sanglante, disponible chez ESC Editions, a été réalisé à partir d’un check disc. Le menu principal est animé et musical. Après plusieurs éditions chez TF1 Vidéo (2000), Evidis (2006) et Carlotta Films (2009), le che d’oeuvre de Mario Bava revient dans les bacs, plus beau que jamais !

Le journaliste Mathieu Macheret a décidément le vent en poupe puisque nous ne cessons de le retrouver sur les éditions de Rimini Editions et bien évidemment chez ESC Editions. Il propose ici une analyse de quelques séquences spécifiques de La Baie sanglante (20’). Une présentation assez pointue et pertinente, qui croise à la fois le fond et la forme.

Critique cinématographique et écrivain, Gérard Lenne a répondu présent pour présenter à son tour La Baie sanglante de Mario Bava (25’). Cette passionnante intervention donne moult informations sur la genèse et la production du film qui nous intéresse. Ecologia del delitto est replacé dans l’oeuvre du maître italien, les partis pris sont analysés (la violence des meurtres et la représentation de la violence), le casting passé au peigne fin, ainsi que les lieux de tournage, la sortie du film sur les écrans, les quelques récompenses à Sitges (une mention spéciale) et à Avoriaz (prix des effets spéciaux pour Carlo Rambaldi), ainsi que son influence sur le genre américain puisque La Baie sanglante allait donner naissance au slasher. Moult anecdotes sont également racontées au fil de ce rendez-vous vraiment très agréable.

Chez Homepopcorn.fr, on adore Nicolas Stanzick ! Alors, quel plaisir de retrouver l’auteur du livre Dans les griffes de la Hammer: la France livrée au cinéma d’épouvante ! Toujours débordant d’énergie et passionné, Nicolas Stanzick indique tout ce que le cinéphile souhaiterait savoir sur la production de La Baie sanglante (25’). S’il y a évidemment quelques échos avec ce qui a déjà été entendu précédemment, cette analyse complète parfaitement les modules passés en revue.

Nous trouvons également le montage alternatif italien de La Baie sanglante, d’une durée d’1h24’’54 contre 1h24’’24 pour le montage anglais. Selon Bruno Terrier, éminent expert de Mario Bava, les différences apparaissent au niveau de quelques dialogues et de contrechamps sensiblement plus étendus. Le film ayant été tourné en anglais, privilégiez évidemment l’autre montage, et surtout la version française très réussie.

L’Image et le son

Force est d’admettre que nous nous trouvons devant l’un des plus beaux Blu-ray disponibles chez ESC Editions. Le cadre, superbe, regorge de détails aux quatre coins et ce dès la première séquence. Si le générique est évidemment plus doux, la définition reste solide comme un roc, la stabilité est de mise et le grain original flatte constamment la rétine. La propreté de la copie (anglaise, comme l’indiquent les credits) est irréprochable, à part peut-être quelques pétouilles, mais ce serait vraiment chipoter. La palette chromatique profite de cet upgrade avec des teintes revigorées. Les séquences diurnes en extérieur bénéficient d’un piqué pointu et d’une luminosité inédite. Ajoutez à cela des noirs denses, une magnifique patine seventies, quelques éclairages luminescents et vous obtenez l’une des éditions indispensables de mars 2019.

Propre et dynamique, le mixage français DTS HD Master Audio Stéréo (à privilégier) ne fait pas d’esbroufe et restitue parfaitement les dialogues, laissant une belle place à la très belle partition Stelvio Cipriani. A titre de comparaison, elle demeure la plus dynamique et la plus riche du lot, puisque la version anglaise DTS-HD Master Audio Mono 2.0 paraît bien confinée, oubliant quelques ambiances naturelles pour se concentrer sur les voix. Notons également la présence d’une piste française 5.1 anecdotique, mais qui contient son lot d’effets, en dépit d’un léger souffle chronique.

Crédits images : © ESC Editions / ESC Distribution / Captures Blu-ray : Franck Brissard pour Homepopcorn.fr

Test Blu-ray / Six femmes pour l’assassin, réalisé par Mario Bava

SIX FEMMES POUR L’ASSASSIN (Sei Donne per l’assassino) réalisé par Mario Bava, disponible en combo Blu-ray/DVD le 25 septembre 2018 chez Studiocanal

Acteurs : Cameron Mitchell, Eva Bartok, Thomas Reiner, Arianna Gorini, Dante DiPaolo, Mary Arden, Franco Ressel, Claude Dantes…

Scénario : Marcello Fondato, Giuseppe Barilla, Mario Bava

Photographie : Ubaldo Terzano

Musique : Carlo Rustichelli

Durée : 1h29

Date de sortie initiale : 1964

LE FILM

Une série de meurtres est perpétrée sur des modèles dans une maison de haute couture à Rome. La comtesse Cristina, propriétaire des lieux, semble être étrangement au courant du passé des victimes et son amant, le sinistre Morlacchi, paraît en savoir long sur le maniaque du crime.

C’est de là que tout est parti. Le giallo, ce genre italien du film d’exploitation, cocktail de cinéma d’horreur, de film policier et d’érotisme soft. Un tueur ganté, masqué, qui assassine sauvagement (souvent en caméra subjective) à l’aide d’une arme blanche ou de ses propres mains en étranglant la plupart du temps une pauvre femme qui trépasse en hurlant, et rend son dernier souffle, figée dans un ultime appel au secours. Chantage, sexe, héros suspectés, meurtres sadiques, Mario Bava (1914-1980) ne sait pas encore qu’il vient de changer le cinéma de genre, italien, européen puis mondial. Sorti sur les écrans en 1964, Six femmes pour l’assassinSei Donne per l’assassino, ou bien encore Blood and Black Lace pour son titre international, est l’oeuvre matricielle, l’acte fondateur de tout un pan du septième art et reste l’un des plus grands thrillers jamais réalisés.

L’atelier « Christian » est une maison de haute couture très réputée qui a pour cadre un véritable petit château dont la propriétaire, la Comtesse Como, est également la directrice de l’établissement. Elle est associée à Massimo Morlachi, un homme d’apparence austère qui s’occupe essentiellement de la partie administrative. La Comtesse, veuve, a hérité de son mari décédé dans un accident de voiture. Elle a pour employés deux modélistes : Cesar et Marco, et une dizaine de modèles. Les ennuis commencent lorsque Cristina découvre le cadavre d’Isabelle, l’un de ses mannequins, dans une armoire…

D’emblée, dès le premier plan, dès les premières notes du mambo entêtant de l’immense Carlo Rustichelli (Au nom du peuple italien, Divorce à l’italienne), la mise en scène, le rythme, le montage, le cadre, les contrastes, les couleurs baroques, les angles de prises de vue nous attrapent pour ne plus nous lâcher. Quand il réalise et coécrit Six femmes pour l’assassin avec Giuseppe Barilla et Marcello Fondato, Mario Bava a déjà une demi-douzaine de longs métrages à son actif en tant que réalisateur, dont Le Masque du démon (1960), La Fille qui en savait trop (1963) qui posait déjà certaines bases, Les Trois visages de la peur (1963) et Le Corps et le fouet (1963). Après avoir fait ses classes en tant que directeur de la photographie, puis dans le domaine du documentaire, Mario Bava commence par « rendre service » aux cinéastes qui l’emploient, disons plutôt qu’il coréalise en réalité à leurs côtés, sans être crédité. Fils d’un sculpteur, Mario Bava a hérité du don de son père pour modeler la matière mise à sa disposition. Ancien des Beaux-Arts, fasciné par les plus grands peintres, Mario Bava use de son talent en tant que chef opérateur pour Roberto Rossellini, Dino Risi et même pour Raoul Walsh sur Esther et le roi (1960).

Si la photographie de Six femmes pour l’assassin est signée Ubaldo Terzano, futur caméraman d’Elio Petri sur Enquête sur un citoyen au-dessus de tout soupçon, La classe ouvrière va au paradis et La Propriété, c’est plus le vol, de Dario Argento sur Les Frisson de l’angoisse, de Lucio Fulci sur Le Venin de la peur et L’Eventreur de New York, le traitement des couleurs flamboyantes est signé Mario Bava. A l’instar d’une partie cruelle et sadique de Cluedo, les personnages (des pions de couleurs manipulés par le cinéaste), tous des coupables potentiels et possibles victimes, sont constamment nimbés par des éclairages qui les caractérise. Comme s’il usait de sa caméra comme d’un pinceau et du cadre comme d’une toile, le maestro expérimente en incorporant quelques touches chromatiques aux quatre coins de l’image et de son décor, de rouge notamment, faisant de chaque plan un tableau à part entière.

Six femmes pour l’assassin ravit les yeux, mais triture le coeur et l’estomac du spectateur avec des meurtres aujourd’hui encore particulièrement brutaux, secs, frontaux, violents. Il s’en dégage constamment une poésie morbide, effrayante, mais également attirante, jouant autant avec les nerfs des spectateurs qu’avec leurs propres désirs et pulsions. Face à la caméra, Mario Bava engage des gueules, celle de Cameron Mitchell, qui signe sa troisième collaboration avec le réalisateur après Le Dernier des Vikings et La Ruée des Vikings, tournés en 1961. Il y a également celle particulièrement reconnaissable de Luciano Pigozzi, sorte de clone transalpin de Peter Lorre, sans oublier le charme et la sensualité des comédiennes, dont Bava immortalise la beauté à travers la mort de leurs personnages.

Sei donne per l’assassino donnera naissance à de nombreux ersatz, à des vocations (Dario Argento évidemment) et n’aura de cesse d’être nommé par des réalisateurs de renom tels qu’Henri Verneuil dans Peur sur la ville, Brian De Palma, Tim Burton, Joe Dante, Nicolas Winding Refn et Alfred Hitchcock lui-même, qui boucle ainsi la boucle avec Frenzy en 1972. La figure du tueur, feutre vissé sur la tête, imperméable et visage dissimulé sous une étoffe impénétrable inspirera probablement le personnage de Rorschach à Alan Moore et Dave Gibbons pour l’exceptionnel Watchmen.

Film à suspense, thriller hitchcockien à l’épouvante stylisée, drame psychologique à la beauté graphique renversante, Six femmes pour l’assassin ne cesse et ne cessera jamais de fasciner les cinéphiles d’hier et d’aujourd’hui.

LE BLU-RAY

Bienvenue à la collection Make my Day supervisée par l’un de nos meilleurs critiques cinéma, Jean-Baptiste Thoret ! Enfin l’occasion de (re)découvrir certains films très attendus en DVD et Blu-ray, comme Six femmes pour l’assassin, jusqu’alors disponible uniquement en import ! Le chef d’oeuvre de Mario Bava est présenté ici dans un combo Blu-ray/DVD, disposés dans un Digipack, glissé dans un fourreau cartonné. Le menu principal est sobre, très légèrement animé et musical.

L’historien du cinéma et critique présente tout naturellement le film qui nous intéresse au cours d’une préface en avant-programme (6’). Comme il en a l’habitude, Jean-Baptiste Thoret replace de manière passionnante Six femmes pour l’assassin dans son contexte, dans la filmographie de Mario Bava et évoque les conditions de tournage. Les thèmes du film, mais également ce qui en fera la matrice de tout un nouveau genre de l’histoire du cinéma, son héritage, son influence sur les autres cinéastes, la musique de Carlo Rustichelli, le casting, sont abordés sans pour autant spoiler le film pour celles et ceux qui ne l’auraient pas encore vu.

Après, précipitez-vous sur la rencontre indispensable et imposante de cette édition, celle avec le réalisateur Christophe Gans (41′), qui propose une formidable approche sur Six femmes pour l’assassin et le cinéma de Mario Bava en général. Ecouter Christopher Gans c’est comme assister à une masterclass à chacune de ses interventions. Il se souvient de sa découverte du maître italien à la télévision et de la façon avec laquelle la puissance et le pessimisme du film l’avaient frappé alors qu’il était très jeune. Puis, Christophe Gans rentre plus dans les détails en croisant à la fois le fond et la forme, avec évidemment un focus réalisé sur le travail des couleurs. « Un film fondateur pourtant oublié jusqu’en 1999 et remis à sa juste place grâce au soutien des cinéphiles et des fans de Mario Bava en Europe, ainsi qu’aux Etats-Unis. » dit-il. Christophe Gans dresse le portrait de l’homme et de l’artiste, un immense artisan qui le fascine toujours autant.

L’Image et le son

Alors oui, certains ont crié au scandale en apprenant que le master proposé par Studiocanal était proposé au format 1.66, visiblement non conforme au 1.85 original, comme l’était déjà le Blu-ray disponible chez Arrow. On a attendu de longues années Six femmes pour l’assassin, alors on ne va pas faire la fine bouche hein ! Les puristes n’ont pas été tendres, on peut les comprendre. Toutefois, force est de constater que le rendu est ici pointilleux, surtout en ce qui concerne la restitution des couleurs disparates, un vrai ravissement dès le célèbre générique en ouverture. La copie restaurée 2K est d’une propreté jamais démentie, le grain très bien géré, l’image stable, les noirs denses. Les quelques plans flous semblent d’origine, tout comme nous constatons également de très légers moirages. La qualité des gros plans est évidente avec moult détails et un piqué étonnant.

Là aussi certains n’ont pas été tendres après l’annonce faite par Studiocanal de la seule présence de la piste italienne. Certains sont en effet très attachés à la version française avec laquelle ils ont découvert Six femmes pour l’assassin. Mais on ne pourra pas reprocher à cette option DTS HD Master Audio Mono 2.0 italienne de ne pas faire le boulot ! C’est nickel, propre, sans souffle dès les premières notes de la composition de Carlo Rustichelli, les dialogues sont très clairs. Les sous-titres français sont imposés.

Crédits images : © STUDIOCANAL / Compass / Captures Blu-ray : Franck Brissard pour Homepopcorn.fr